Éboulement en Isère : déplacer la route pour contourner l'amas rocheux, l'hypothèse privilégiée par les services du Département

Six jours après l'effondrement d'un pan de montagne sur la départementale 1532 dans le Vercors, les services du Département de l'Isère étudient différentes hypothèses pour remettre en état la route qui relie Grenoble à Valence. Pour l'instant, l'hypothèse privilégiée est de déplacer la route en raison des risques de nouveaux effondrements.

Plus d’un million de mètres cube de roches et de terre se sont effondrés ce jeudi 25 juillet, au pied du Vercors, sur la commune de La Rivière, en Isère, coupant la RD 1532 sur près de 400 mètres.

Même si un doute persiste, les recherches pour retrouver d’éventuelles victimes ensevelies sous l’amas de blocs rocheux ont cessé ce samedi après-midi car pour l’instant aucun disparu n'a été signalé. 

Désormais, les ingénieurs et les techniciens du conseil départemental s’attellent à trouver des solutions quant à l’avenir de cet axe routier qui relie Grenoble à Valence, emprunté chaque jour par près de 7 000 véhicules. 

Déplacer la route ?

Pour l’instant, le déblaiement de la route n’est pas prévu selon le département de l’Isère qui envisage plutôt de déplacer le tronçon de la RD1532, aujourd'hui submergé de roches, de quelques dizaines de mètres vers la rivière Isère.

"Les ingénieurs et techniciens du département ont eu pour mission d’essayer de trouver des solutions. Comme le mouvement de terre est toujours actif et nous avons toujours des chutes de blocs. Ces solutions passeront certainement par une modification de l’axe de la chaussée, c’est en tout cas le travail qui est conduit pour l’instant", explique Bernard Perazio, le vice-président du conseil départemental de L’Isère.

"On va évacuer les eaux de ruissellement que l’on a sur ce site, ensuite on va faire des essais par rapport à la pente que l’on a et par rapport à la trajectoire des blocs et voir comment on peut inventer un nouvel axe de chaussée qui nous affranchit des risques liés à cette montagne qui bouge", poursuit le vice-président du département

"Notre hantise, c'est la rentrée" 

Pour l’instant, l’hypothèse n’est qu’à l’étude. Aucune date de début des travaux n’a été donnée, mais l’objectif est d'aller le plus vite possible : "A cette période, on a beaucoup moins de circulation que d’habitude mais notre hantise, c'est la rentrée de septembre. On s’affaire pour préparer les choses pour cette rentrée."

Les routes autour de l’éboulement sont toutes fermées à la circulation et il est conseillé aux automobilistes de suivre les itinéraires balisés ou de prendre l’A 49 entre Grenoble et Valence.

Le conseil départemental réfléchit à des solutions pour impacter le moins possible, financièrement et socialement, les usagers de cet axe routier. 

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