Échange de coups de feu, blessés : ce que l’on sait sur l'attaque à main armée d'un fourgon blindé en plein centre de Grenoble

Ce jeudi matin, une attaque à main armée d'un fourgon blindé a eu lieu à l’angle du cours Berriat et du cours Jean-Jaurès, dans le centre-ville de Grenoble. Des coups de feu ont été échangés, aucun blessé n’est à déplorer, mais les assaillants sont en fuite.

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Aux environs de 10h15, ce jeudi 10 octobre, une attaque visant un fourgon blindé s'est déroulée dans le centre-ville de Grenoble, à l’angle du cours Berriat et du cours Jean-Jaurès, un axe très passant et fréquenté de la ville.

Des coups de feu ont été échangés sans faire de blessé. Une enquête a été ouverte, confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lyon. Voici ce que l’on sait sur ce braquage raté, quelques heures après les faits.

Échange de coups de feu en plein centre-ville

Un fourgon blindé de la société Loomis, avec à son bord trois convoyeurs, était en provenance de la Banque de France, située boulevard Edouard-Rey à Grenoble, quand il s’est fait barrer la route par une camionnette blanche à son arrivée sur le cours Jean-Jaurès. Le conducteur de la fourgonnette a alors "tiré à plusieurs reprises avec une arme longue" en direction des convoyeurs de fonds, a indiqué la police.

Les braqueurs "ont attaqué ce fourgon avec une fourgonnette blanche qu’ils ont tenté d’incendier en partant. Ils étaient à bord de deux Mercedes, une qu’ils ont abandonnée après l’avoir accidentée et la deuxième, nous venons probablement de la retrouver en flammes à proximité de Grenoble", a indiqué ce jeudi matin, lors d’une conférence de presse, le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant.

Des échanges de coups de feu ont eu lieu entre les malfaiteurs et les convoyeurs au niveau de l'intersection entre le cours Jean-Jaurès et le cours Berriat, certains témoins parlent de "détonations en rafale".

Les convoyeurs ont réussi à s’extirper de la fusillade pour se réfugier à la gendarmerie la plus proche, celle de Seyssinet-Pariset, dans la métropole grenobloise. "Ils sont choqués mais pas blessés", selon M. Vaillant. Le fourgon "venait de charger environ 7 millions d’euros à la Banque de France", selon une source policière.

Deux blessés légers, pas de mort

Lors de cette attaque, deux personnes ont été blessées légèrement, des victimes collatérales. "En prenant la fuite, les malfaiteurs ont provoqué des accidents. Il y a deux blessés légers, une personne qui était dans un véhicule et une personne qui a pris des éclats de verre. Trois personnes qui étaient à proximité sont choquées, mais pas blessées", a ajouté le procureur de Grenoble lors de son point presse. L'un des braqueurs pourrait par ailleurs avoir été "blessé à une jambe, par balle ou lors d’un choc", a fait savoir la police.

De nombreux témoins sous le choc

De nombreux témoins ont assisté, choqués, à cette attaque qui s’est déroulée à une heure où l’axe est très passant et fréquenté.

"Il y a un sentiment d’insécurité. On en vient à tirer des balles comme ça, en plein jour, dans un quartier passant et très animé. C’est vraiment flippant. Moi, je suis encore tremblante. J’ai entendu les coups de feu, j’ai vu l’arme, j’en tremble encore", a témoigné la serveuse d’un bar situé sur le cours Jean-Jaurès.

Comme elle, un automobiliste qui passait par là avec ses enfants ne peut retenir son émotion : "On a vu les personnes armées qui ont mis le feu à la camionnette. C’est allé très vite, ça a duré une quinzaine de secondes. On se met sur les enfants pour essayer de les protéger d’une balle perdue. J’ai les larmes qui me remontent, c’est comme dans les films sauf que c’est la réalité. J’ai eu très peur pour mes enfants. Mais là tout va bien."

Les assaillants toujours en fuite

Les assaillants, dont on ignore le nombre pour l’instant, ont pris la fuite et sont activement recherchés. "Rien n'a été volé", a déclaré à l'AFP Kader Bengueche, délégué CGT national de l'entreprise Loomis.

Une enquête de flagrance pour "vol à main armée en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime". La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lyon s'est saisie du dossier. Les investigations sont confiées à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de l'Isère et à la police judiciaire de Lyon.

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