Ce vendredi 5 mai, le laboratoire de la police scientifique d’Ecully a rendu ses premières conclusions concernant l’explosion qui avait eu lieu dans les toilettes du McDonalds de l’Aigle, à Grenoble.
D’après les premiers éléments donnés par la police scientifique d’Ecully, le descellement de la cuvette des toilettes et sa désintégration au McDonalds de l'Aigle à Grenoble, le jeudi 27 avril 2017, ne sont dus qu'à l'intense chaleur provoquée par la combustion, en son intérieur, d'une corbeille en plastique, bourrée de papier toilettes.
Ce qui signifie qu’aucun engin explosif n’a été utilisé. Une première explication à l’absence de traces de déflagration dans le local.
L’hypothèse de l’attentat n’est donc plus à l’ordre du jour. Une hypothèse privilégiée à la découverte des dégradations par un employé.
La police judiciaire dirige donc son enquête vers un acte de malveillance. Une supposition favorisée par l’absence de revendication de l’acte par un quelconque groupe.
Pour l’heure, la cuvette des toilettes est toujours en cours d’analyse. Les enquêteurs passent également au peigne fin les bandes enregistrées par les caméras de vidéosurveillance.