L'homme, blessé par un tir de policier après la fusillade du quartier Saint-Bruno à Grenoble, a été mis en examen ce mardi pour "tentative de meurtres en bande organisée". Il a fait usage de son droit au silence.
Un homme de 34 ans, déjà connu de la justice, a été mis en examen mardi 4 octobre dans l'affaire de la fusillade qui s'est déroulée quartier Saint-Bruno, indique le parquet de Grenoble. Placé en détention provisoire médicalisée en raison de ses blessures, il est poursuivi pour "tentative de meurtres en bande organisée" et "tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique".
L'individu a été interpellé samedi après avoir été blessé par un tir de policier. Il est suspecté d'être l'un des auteurs de la fusillade qui s'est déroulée devant un bar du quartier Saint-Bruno. Quatre individus circulant dans un véhicule volé ont été vus tirant devant l’établissement avec des armes de guerre.
Les complices recherchés
Ils ont été pris en chasse par les policiers qui ont tiré dans leur direction à plusieurs reprises. Au cours de la course-poursuite, le mis en cause se serait retourné en direction des policiers, les visant avec sa Kalachnikov. Visé à trois reprises, il a été touché à l'épaule et transporté à l'hôpital sans que son pronostic vital ne soit engagé.
Un fusil d’assaut, un pistolet automatique et des gilets pare-balles ont été retrouvés dans le véhicule des assaillants, abandonné dans le quartier de l’Arlequin. "La juge d'instruction va poursuivre les investigations pour identifier les autres complices et co-auteurs de ces crimes", fait savoir le procureur adjoint, Boris Duffau. Le mis en cause, qui a préféré garder le silence, est bien connu de la justice pour des faits de vols, recels et détention de stupéfiants.