Le mouvement de grève se poursuit dans les écoles ce jeudi 12 décembre. A Grenoble, 7 écoles sur 77 sont fermées. Les parents doivent s'organisent, et ne peuvent pas forcément compter sur un service minimum, difficile à mettre en place.
7 écoles sur 77 sont fermées ce jeudi 12 décembre à Grenoble. Même si la mobilisation contre la réforme des retraites est moindre que jeudi 5 décembre, où la moitié des écoles iséroises affichaient porte close, les parents doivent faire preuve d'un certain sens de l'organisation, d'autant plus que le service minimum n'est pas toujours facile à mettre en place.
A Grenoble, ce jeudi, seuls les enfants des classes où les enseignants ne font pas la grève ont été reçus. Mais pour Marion, parent d'élève, la situation n'a rien d'insurmontable : "Il y en a une qui va chez la nounou, et le deuxième sera avec moi à la maison. J'essaierai de travailler à côté, en télétravail."
Les parents doivent être informés 48 heures à l'avance
Selon la règle, les parents doivent ainsi être informés 48 heures en amont de l'absence des enseignements du premier degré. La loi prévoit un service minimum d'accueil des écoliers, assuré par l'Etat si le nombre prévisionnel de grévistes est inférieur à 25%. Les communes doivent prendre le relai si le nombre est égal ou supérieur à 25%.
Mais en pratique, le dispositif est très aléatoire. Il dépend notamment du personnel municipal disponible. "Le rectorat ou la direction académique nous communique ses chiffres, précise Fabien Malbert, adjoint au maire de Grenoble chargé des écoles. Nous les recevont très tardivement et ils ne sont pas du tout fiables et ne permettent pas d'organiser le service minimum d'accueil, si tant est qu'on voudrait l'organiser. En fait, ce qui est essentiel pour les parents, c'est de connaitre la situation pour pouvoir s'organiser et faire garder leurs enfants."
1.6% d'enseignants grévistes dans l'académie
Selon le rectorat, le taux de grévistes dans le premier degré est de 1.6% sur l'ensemble de l'académie. La mobilisation devrait se poursuivre dans les prochains jours, les syndicats enseignants ayant massivement répondu à l'appel de la manifestion du 17 décembre.
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