A Grenoble, le tram A va aller plus loin. Entrée en fonction en 1987, la ligne va compter deux arrêts de plus, entre Echirolles et Pont-de-Claix, à partir de samedi. Cette extension préfigure l'arrivée d'un RER dans l'agglomération d'ici quelques années.
Derniers va-et-vient sans passager pour le tram A entre les arrêts Denis Papin et L'Étoile. La ligne, en travaux depuis juillet 2018, va s'agrandir de 950 mètres et gagner deux arrêts samedi 21 décembre. On fait le point sur ce qui va changer à partir de ce week-end, puis dans les années à venir.
Deux arrêts supplémentaires
Si la ligne s'arrêtait auparavant à l'arrêt Denis Papin, à Echirolles, ses deux nouveaux arrêts lui font maintenant rejoindre Pont-de-Claix. Les stations Edmée Chandon et L'Étoile sont positionnés sur l'avenue Charles de Gaulle, et leur construction répond à "des besoins en déplacement croissants", explique la Métro sur son site.
Il vous sera demandé pour des raisons de sécurité de descendre du tram à la station Denis Papin.
— TAG (@TAG_Grenoble) December 8, 2019
Nous vous attendons le 21 décembre pour l’inauguration de ce nouveau terminus ! pic.twitter.com/yOImakXHfZ
Plus de 5 000 personnes et 1 800 emplois sont situés à moins de 500 mètres des deux futurs arrêts, selon les estimations du Syndicat mixte des transports en commun (SMTC). Mais en attendant le top départ ce samedi, l'heure est à la marche à blanc : le rodage de la ligne.
"Nous testons en temps réel tous les services mais sans le client afin de vérifier les conditions réelles d'exploitation et que tout est opérationnel du point de vue infrastructures, signal de manœuvres, et finir la formation des conducteurs", détaille Jean-Claude Medico, responsable de la ligne A à la Semitag.
Nouveau terminus pour un futur RER
Un investissement total de 33 millions d'euros comprenant notamment un nouveau terminus. Pont-de-Claix abrite désormais la plateforme multimodale d'échange de L'Étoile. Avec ses parkings pour voitures (70 places) et vélos (50 arceaux), la structure est une jonction entre la route, le tram, les pistes cyclables, et le réseau de bus. Dans l'avenir, elle disposera aussi d'un arrêt de train. Un point stratégique pour développer un réseau express régional.
"Le RER à la grenobloise, c'est un train au quart d'heure de Rives à Brignoud, de Saint-Marcellin à Gières, un train à la demi-heure de Grenoble à Clelles pour permettre à tous ceux qui vivent dans le péri-urbain mais qui font leurs études, qui travaillent dans l'agglomération, de pouvoir ne plus dépendre de la voiture individuelle", ajoute Yann Mongaburu, président du Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise. La mise en route du RER grenoblois est prévu pour 2025.