Dimanche, dans tout le pays, l'armée rendait hommage aux soldats blessés ou morts pour la France.
Un hélicoptère de combat en plein centre-ville, des militaires en armes, une arrestation terroriste sous les yeux des Grenoblois. Le spectacle était impressionnant, dimanche, mais derrière la démonstration de force, il y a surtout un hommage aux blessés de guerre.
C'est bien de se sentir soutenu
Un hommage national qui touche Jocelyn Truchet. Ce soldat a perdu une jambe dans l'explosion d'un engin explosif en Afghanistan. "Il y a des gens qui reviennent blessés physiquement, comme moi avec une jambe en moins, mais aussi psychiquement" confie le soldat mutilé, pour qui "c'est bien de se sentir soutenu "
Mais ce soutien n'est pas que moral, poursuit Jocelyn Truchet : "quasiment tout est possible en tant que handicapé, il suffit juste de pouvoir adapter, et cette adaptation, généralement ça coûte cher. C'est pour ça qu'il y a besoin de fonds pour arriver à ce que le handicap se vive le mieux possible et dans les meilleures conditions."
"On est évidemment aux côtés de ceux qui ont payé dans leur chair le prix de la protection de la France" observe de son côté le général Vincent Pons, commandant de la 27e brigade d'infanterie de montagne. "Ceux qui ont été blessés, ceux qui ont été tués au combat, on s'occupe aussi de leur famille, tous ces gens-là appartiennent encore à la famille des soldats de montagne."
Une vingtaine de blessés comme Jocelyn Truchet sont soutenus, en plus de trente familles de chasseurs alpins tombés au combat.