Plus de 800 arbres vont être plantés dans les rues de Grenoble d'ici mars 2020. Un moyen de répondre, à l'échelle locale, aux enjeux climatiques.
Avec l'arrivée des fêtes de fin d'année, l'époque est au sapin de Noël. Mais dans les rues de Grenoble, ce sont plutôt les chênes et celtis sinensis qui prennent pied dans le pavé. La municipalité a récemment débuté sa campagne hivernale de plantation. D'ici début mars, 833 arbres vont être plantés avec une attention toute particulière portée à la diversité des espèces.
"Plus d'une trentaine d'espèces différentes sont plantées ne serait-ce que dans cette saison pour éviter certaines erreurs du passé, comme par exemple les énormes alignements de platanes. Et le jour où le chancre coloré se développe, c'est le drame : comme sur le canal du Midi, on est obligés de tout couper", détaille Antoine Back, adjoint à la mairie de Grenoble.
Réponse au défi climatique
La période hivernale est propice à la plantation d'arbres. D'ici mars 2020, les quelques centaines qui seront mis en terre dans les rues grenobloises serviront en partie à remplacer ceux qui ont été arrachés. "L'entretien d'un parc arboré, ça passe parfois par des coupes, mais aussi beaucoup par des plantations. Certains arbres en ville ont une vie très difficile, ils ont peu de développement racinaire, beaucoup de chocs, il y a aussi des maladies qu'on ne trouve qu'en ville", explique encore Antoine Back.
"Aujourd'hui, l'idée c'est de planter des arbres en bonne santé dans des fosses de 12 mètres cubes avec un mélange de terre et de pierres pour qu'ils aient le meilleur développement possible", ajoute-t-il. Au-delà de l'aspect embellissement, la présence d'arbres en ville est aussi une réponse aux défis écologiques et climatiques qui marquent notre époque. Avec des arbres, l'air est plus pur. Rien qu'à Grenoble, le patrimoine arboré fixe plus de 27 tonnes de poussière par an.