Du 9 novembre au 15 mars, le musée de l’ancien Evêché de Grenoble met en lumière la photographe de rue américaine Vivian Meier. L’occasion de découvrir cette artiste, inconnue de son vivant, à travers son œuvre.
Le talent de Vivian Maier n’a jamais été révélé de son vivant. Découverte par hasard après sa mort, cette photographe américaine (1926-2009) laisse derrière elle une œuvre foisonnante et originale, qui gravite autour d’instants quotidiens saisis dans les rues de New York et de Chicago.
«C’est une œuvre incroyable, il y a 120.000 négatifs, précise Mylène Neyret, chargée d’exploitation du musée de l’Ancien Evêché. C’est une photographe autodidacte qui n’avait jamais présenté son travail. Elle avait souhaité faire une exposition, mais elle n’était pas allée jusqu’au bout.»
130 photographies exposées
C’est finalement chose faite, du 9 novembre au 15 mars, dans le musée grenoblois, qui expose 130 de ses clichés. Des photos en noir et blanc des autres, ou d’elle-même. Un tiers de son œuvre se compose d’autoportraits.Gouvernante aux Etats-Unis, Vivian Maier a également passé une partie de sa vie en France, dans le Champsaur, dont sa mère était originaire. Elle a vécu six ans à Saint-Julien-en-Champsaur, durant son enfance."Vivian Maier, Street photographer" au #MuséeDelAncienEvêché, c'est aussi une œuvre en couleur et des films singuliers tournés au coeur de son terrain de jeu de prédilection, la rue.#VivianMaier pic.twitter.com/nindIBZHgm
— Isère (@CDIsere) November 14, 2019
Elle y revient en 1950 et en 1959. Elle en profite par ailleurs pour faire quelques rares photographies du monde rural, mais également de Grenoble.
Le musée de l’Ancien Evêché réserve ainsi un espace pour 13 clichés pris dans le Champsaur.