Grenoble : des agents de la Tag entament leur deuxième jour de grève, le trafic des bus et trams perturbé

Quelque 200 agents de la filière technique de la Tag sont en grève pour demander une revalorisation des salaires et des recrutements. Seuls 85 % des bus et des tramways fonctionnent ce mardi, et le mouvement pourrait s'accentuer.

Deuxième jour de grève pour les agents de la filière technique de la M'Tag à Grenoble. Quelque 200 mécaniciens, électriciens ou encore carrossiers sont grévistes mardi 3 mai. Les agents se sont rassemblés à 6 heures devant les dépôts de Sassenage, Eybens et Gières, en Isère. Ils réclament une hausse des salaires et des recrutements pour pallier les départs en retraite ou à la concurrence.

La grève se fait ressentir sur la cadence des transports en commun puisque seuls 85 % des bus et des tramways fonctionnent ce mardi. "Les perturbations vont s'accentuer" si les négociations n'aboutissent pas, prévient Georges Garcia, secrétaire CSSCT FO à la M'Tag. "Ce sont les maillons quasi-invisibles de M'Tag mais sans eux, le réseau ne peut pas fonctionner normalement", écrit l'intersyndicale dans un communiqué.

"On ne lâchera rien"

Lundi, la quasi-totalité des agents de la direction et de la filière technique était déjà en grève. De premières négociations se sont tenues avec la direction qui a proposé de ne gratifier "qu'une petite partie des agents concernés", regrettent les syndicats.

Cette proposition a été rejetée à l'unanimité par les grévistes qui ont voté pour la poursuite du mouvement. "Le niveau des salaires et les conditions de vie à M'Tag sont, au fil du temps, devenus moins attractifs que dans la plupart des autres entreprises du bassin grenoblois", indiquent les syndicats dans le même communiqué, pointant une "succession de démissions" et des difficultés de recrutement.

Les grévistes se sont retrouvés mardi en milieu de matinée au CSE à Eybens pour décider des suites à donner au mouvement. Un nouveau rendez-vous avec la direction se tiendra à 17 heures ce mardi. "On ne lâchera rien. Les demandes ne sont pas gourmandes, on ne lâchera pas", ajoute Georges Garcia, gardant espoir que "les choses avancent".

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