Grenoble : poursuivi pour "dénonciation de délit imaginaire" après avoir faussement dénoncé des violences policières

Le parquet de Grenoble annonce jeudi ouvrir des poursuites pour "dénonciation de délit imaginaire" à l'encontre d'un homme. Il avait affirmé avoir été victime de violences policières avant de revenir sur ses propos.

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Un homme qui avait accusé des policiers de violences à son encontre va être poursuivi, notamment pour "dénonciation de délit imaginaire", annonce le parquet de Grenoble jeudi 10 décembre. L'individu a été interpellé le 28 novembre pour "outrage et rébellion" dans un tramway où "il importunait les passagers", selon le procureur Eric Vaillant.

Interrogé, il a d'abord nié les faits qui lui sont reprochés et accusé "les policiers d’avoir commis des violences à son encontre", explique le magistrat. Des allégations qui auraient été réfutées par les images des caméras du tram et celles des policiers.

 

Jusqu'à six mois de prison

Sur ces vidéos décrites par le procureur, "l'homme titubait et avait eu une altercation avant l'arrivée de la police avec un passager qui l'avait jeté au sol". Elles "démontraient aussi qu'il n'y avait eu aucune violence illégitime de la part des policiers, ce malgré le comportement violent de l'intéressé."

Les fonctionnaires de la compagnie départementale d'intervention, mis en cause par l'intéressé, ont porté plainte pour "dénonciation de délit imaginaire". Lors d'une audition réalisée jeudi 10 décembre, confronté aux vidéos, l'homme "finissait par reconnaître (...) ne pas avoir été victime de violences policières", ajoute M. Vaillant.

Il a également indiqué avoir été alcoolisé et reconnu les faits d'"outrage et rébellion". L'homme va donc faire l'objet de poursuites correctionnelles pour ce dernier chef ainsi que pour "dénonciation de délit imaginaire". Il risque jusqu'à six mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende.

 

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