Déjà incarcéré pour une affaire de viol aggravé, un individu est sur la liste des suspects d'une nouvelle enquête. Il a été confondu par son ADN prélevé sur une cigarette, tombée dans le véhicule de sa victime.
Un jeune homme de 19 ans, détenu à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas (Rhône), a été entendu par la police dans une affaire de vol à l'arrachée remontant en septembre 2018. S'il n'a pas été interpellé en flagrant délit, son ADN pourrait bien avoir parlé à sa place.
La victime, une femme de 57 ans, circulait en voiture dans le centre-ville quand, arrêtée à un feu rouge, un individu a surgi dans l'habitacle pour lui arracher son collier. La quinquagénaire dit l'avoir mordu et ce dernier aurait laissé tomber sa cigarette dans la voiture. Le seul élément permettant de remonter à l'auteur des faits avait été envoyé au laboratoire pour analyse.
Et un an plus tard, les résultats sont tombés, permettant d'entendre un suspect, purgeant une peine de 3 ans d'emprisonnement pour des faits de vol aggravé commis dans un tramway. Cet homme "très connu pour ce type de vol" correspond "parfaitement à la description faite par la victime", selon la DDSP de Grenoble.
Extrait de la maison d'arrêt ce mardi 5 novembre pour être interrogé par les enquêteurs, il a nié les faits, affirmant que cette cigarette "aurait pu être transportée sur place par une autre personne, être ramassée par la victime par terre", rapportent les forces de l'ordre. En attendant le dénouement de cette affaire, il purge toujours sa première peine d'emprisonnement.