Un homme de 49 ans, déjà détenu à Lyon pour d'autres faits, devra répondre d'un cambriolage commis à Grenoble en août 2018. Il pensait avoir pris toutes les précautions mais il avait visiblement laissé des traces d'ADN... sur une serviette.
Les policiers de Grenoble viennent de boucler une enquête pour un cambriolage commis à Grenoble il y a près d'un an et demi. C'est une trace d'ADN sur un morceau de tissus qui a permis de confondre le cambrioleur.
Les faits remontent au 17 août 2018. Ce jour-là un cambriolage a lieu avenue du Général Leclerc à Grenoble. Le ou les auteurs pénètrent dans un appartement après avoir arraché la serrure de la porte. A l'intérieur, main-basse est faite sur des bijoux, du matériel multimédia et de la maroquinerie. La victime constatera également le vol de sa voiture.
Envoyés sur place pour les besoins de l'enquête, les policiers font alors une découverte qui va grandement les aider. Une serviette est posée sur la poignée extérieure de la porte d'entrée. Le ou les cambrioleurs espéraient ainsi sans doute cacher leurs empreintes.
Un relevé ADN sera rapidement pratiqué sur la serviette. Traité par le fichier national automatisé des empreintes génétiques, il permettra d'identifier un homme de 49 ans.
Incarcéré depuis à la prison de Lyon-Corbas pour d'autres faits, il nie son implication dans le cambriolage de Grenoble. Selon la police, il aurait expliqué avoir dormi chez des personnes "peu fréquentables" où il aurait pu laisser son ADN sur une serviette...cette même serviette qui sera retrouvée plus tard sur les lieux du cambriolage.
Le suspect devrait être convoqué au palais de justice début avril.