Ce mardi 1er août, les représentants des salariés de General Electric (GE) ont été reçus au ministère de l'Economie à Paris. Accompagnés de la députée LREM de l'Isère, Emilie Chalas, ils ont pu évoquer leur inquiétude concernant l'ampleur du plan social et les conditions proposées.
L'annonce avait fait l'effet d'une bombe, début juillet: le conglomérat américain General Electric va supprimer 345 emplois sur 800 de son site grenoblois. Malgré plusieurs rencontres avec la direction, les syndicats n'avaient pas réussi à trouver un point d'entente concernant le futur plan social à venir.
Beaucoup d'élus locaux s'étaient mobilisés pour soutenir les salariés de General Electric. Et le gouvernement ne pouvait rester sourd face à la détresse des employés du site grenoblois. Il faut dire, qu'en 2014, l'Etat avait choisi le groupe américain General Electric pour le rachat d'Alstom Energy, avec la bénédiction du ministre de l'Economie de l'époque: Emmanuel Macron...
Rendez-vous fut pris ce mardi 1er août 2017, à Paris, en présence de Benjamin Griveaux, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances. Pour le représentant CFDT, Thibault Cholat : "La rencontre a duré plus de deux heures [...]. C'est un signal très fort d'une véritable écoute".
Cette rencontre, qui a associé des représentants du ministère du Travail et des administrations centrales (entreprises, emploi), avait été sollicitée par la nouvelle députée Émilie Chalas (LREM) de la 3ème circonscription de l'Isère où est implanté le site ex-Alstom et nombre de ses 400 fournisseurs, qui seraient aussi touchés par une réduction drastique de l'activité du site.
Son entourage parle d'un "entretien substantiel, les ministères sont alertés", et un rendez-vous est pris aussi avec la secrétaire d'État à l'Écologie Brune Poirson "d'ici quelques jours".