Dans le cadre des quartiers de reconquête républicaine (QRR), une trentaine de policiers supplémentaires va faire son arrivée à Grenoble, Echirolles et Saint-Martin d'Hères en septembre. La lutte contre le trafic de drogue est l'un des objectifs affichés de ce dispositif.
"Plusieurs dizaines de policiers supplémentaires" vont prendre leur poste dans l'agglomération de Grenoble en ce mois de septembre 2019. Ces nouveaux effectifs sont mobilisés dans le cadre de la police de sécurité au quotidien (PSQ) mise en place dans trois quartiers dits de reconquête républicaine (QRR) : la Villeneuve à Grenoble et Echirolles ainsi que Renaudie-Champberton à Saint-Martin d'Hères.
En tout, Grenoble et son agglomération vont bénéficier de 70 effectifs policiers supplémentaires grâce à ce dispositif, avait annoncé l'ancien ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Dans le détail, 20 policiers sont arrivés en décembre 2018, 16 en juin 2019 et 34 sont attendus en septembre.
"Le renfort de la présence humaine sur le terrain est une nécessité pour le bien vivre des Grenobloises et Grenoblois", s'est félicité le maire de la capitale des Alpes Eric Piolle. Ces renforts d'effectifs ont permis de créer une nouvelle unité en fin d'année dernière : le groupe d'action anti drogue (GAD). Quatre policiers y avaient été affectés pour endiguer le "deal de rue" et ce groupe a vocation à s'étoffer, avait prévenu le préfet de l'Isère.
En début d'année, le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant déclarait vouloir afficher "plus de sévérité" dans le lutte contre le trafic de drogue, passant de de 200 à 330 comparutions immédiates.