Deux ingénieurs, l'un de Grenoble et l'autre de Toulouse, ont mis au point un nouveau piège à moustique. Le principe est simple, une jardinière simule la présence humaine, surtout l'odeur et la respiration. Il attire puis aspire les moustiques jusqu'à une quinzaine de mètres.
Les beaux jours, la chaleur, l’envie de profiter des terrasses et des jardins font leur grand retour et avec eux … les moustiques et leurs piqûres. Deux ingénieurs ont mis au point une nouvelle « arme » pour lutter contre le moustique : une jardinière transformée en piège à moustique.
Reproduire la transpiration humaine
Ce piège attire les moustiques comme un aspirateur, car il simule la présence humaine. En effet, il utilise du CO2 pour imiter la respiration et il diffuse aussi une légère odeur de transpiration humaine. Depuis un an, Amandine le teste avec succès dans son jardin : "Là, on a un petit panier que l’on doit vider depuis un an dans lequel les moustiques sont attrapés, il était vide ce matin et là, on voit que c’est déjà plein alors que nous sommes seulement en début de matinée."
Appareil connecté
Pour fonctionner, l’appareil a besoin de deux bouteilles de gaz, issues de déchets agricoles, et aussi de deux ventilateurs : "Vous avez deux ventilateurs à l’intérieur, on a une bouteille de Co2 qui va permettre d’imiter la transpiration humaine. On a aussi deux filets qui vont permettre d’attirer le moustique à l’intérieur grâce aux ventilations et grâce aussi au CO2 qui va se diffuser à 10 à 15 mètres à peu près," nous dit Sabrina Messadaa, Responsable Montage.
Le piège est également connecté à une application qui envoie des notifications sur le smartphone de son propriétaire : « On se connecte depuis l’application sur les pièges, on peut savoir via cette application le pourcentage de Co2 restant, on peut également faire ses propres paramètres et régler ses plages horaires, si on se rend compte que les moustiques sont plus présents le matin ou en soirée on peut le régler très simplement via l’application et on communique directement avec le piège," explique Guillaume Lombart, cofondateur et dirigeant de Ma boite à moustique.
1000 euros le piège
L’appareil est vendu 1000 euros pièce. Mais ses concepteurs étudient d’ores et déjà la fabrication de modèles à un prix plus accessible pour le grand public, qui pourraient être alimenté par l’énergie solaire.