Grenoble : une brigade de sécurisation des transports en commun va voir le jour

La préfecture de l'Isère a annoncé, jeudi, la mise en place d'une brigade de police dédiée à la sécurité dans les transports en commun à Grenoble. Elle doit être déployée d'ici 2024.

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Une brigade dédiée à la sécurisation des transports en commun va voir le jour dans la métropole de Grenoble. La capitale des Alpes fait partie, avec Annecy, des 77 communes où seront déployées ces nouvelles unités, a annoncé la préfecture de l'Isère jeudi 24 novembre.

Une mesure rendue possible par le vote de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi). A l'échelle de la France, cela implique le déploiement de 2 000 policiers et gendarmes supplémentaires "soit un doublement des effectifs dédiés à cette mission", souligne la préfecture.

Ils assureront des missions "de sécurisation des gares, stations de transports en commun et réseau de transports en commun" en prenant en compte "les horaires où la délinquance est la plus forte" mais également les pics d'affluence "pour rassurer et dissuader."

Déploiement d'ici 2024

"On est très contents de l'apprendre, se réjouit Fernando Martins, délégué syndical FO à la M'Tag. J'attends de connaître les détails mais c'est très positif." La mise en place de cette brigade est une revendication de longue date de FO, syndicat majoritaire du réseau de transports en commun de l'agglomération grenobloise.

Fernando Martins, également secrétaire fédéral national du syndicat, a eu l'occasion de plaider en faveur de cette mesure devant le ministre des Transports, Clément Beaune, le 8 septembre. "Le constat, souligne-t-il, c'est que les transports en commun sont désertés à partir d'une certaine heure parce que les usagers ne se sentent pas en sécurité."

Secteurs à cibler, horaires de déploiement… Reste maintenant à préciser l'action de cette future brigade qui doit voir le jour d'ici le printemps 2024. Elle devrait compter "entre 10 et 20 policiers", un effectif toutefois "très insuffisant" selon Fernando Martins. "Si on veut faire le boulot correctement, il faudrait une cinquantaine de personnes", juge-t-il.

En plus de ces unités de police, 30 nouvelles brigades vont être créées en zone gendarmerie. Leur localisation doit être arrêtée à l'issue d'une concertation avec les élus.

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