Hockey-sur-glace : les Brûleurs de Loups de Grenoble à l'heure de la rentrée des classes

Avec une Coupe d'Europe dès la fin août et un titre de Champions de France à défendre, la saison à venir s'annonce riche en événements pour les Brûleurs de Loups. Les hockeyeurs de Grenoble ont repris le chemin de l'entraînement mardi 30 juillet avec une semaine d'avance par rapport à l'habitude.

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Alors que les aoûtiens n’ont pas encore commencé leurs congés, les Brûleurs de Loups, eux, ont déjà repris le chemin de l’entraînement. Ce mardi 30 juillet, les hockeyeurs grenoblois ont retrouvé leur patinoire avec une semaine d’avance sur le planning des années précédentes. Et pour cause. Les Isérois, sacrés Champions de France la saison dernière, disputeront dès la fin août la Continental Hockey League (CHL), la Ligue des Champions du hockey européen.

Un très gros challenge pour les hommes du coach Edo Terglav puisque l’équipe affrontera les Suédois du Skelleftea AIK, les Finlandais du Kärpät Oulu et les Suisses du SC Bern. Trois clubs très performants dans leurs championnats respectifs, tous plus relevés que le championnat de France. Les Grenoblois auront donc besoin du soutien de leur public lors des deux premiers matchs à domicile, les 5 et 7 septembre. Objectif pour les BDL : faire aussi bien que les Dragons de Rouen, l’an dernier, en se qualifiant pour les seizièmes de finale.
 


Pour y parvenir, les Grenoblois pourront aussi s’appuyer sur leur effectif. Sans doute fidèles à ce vieil adage qui dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne, les Brûleurs de Loups ont assez peu modifié leur équipe. Tous les grands artisans du titre, ou presque, étaient présents à la reprise de l’entraînement. Fleury, Manavian, Hardy, Kearney, Champagne, Horak... Des noms qui font toujours vibrer les supporters. Tout comme ceux des "piliers" du vestiaire, ces joueurs qui incarnent l’âme et l’histoire de l’équipe : Tartari, Baylacq, Trabichet ou encore Bisaillon.

 

Six nouvelles recrues


Une dizaine de départs a bien été enregistrée mais les Grenoblois ont su, sur le papier, compenser avec six arrivées, dont deux issues du centre de formation local. Parmi les nouveaux venus, Alex Aleardi. L’Américain évoluait à Rouen depuis deux saisons avec la qualité de "Top Scorer", meilleur buteur de l’équipe. Autant dire que l’homme et son rendement offensif sont très attendus. Un joueur qui, par ailleurs, illustre fort bien la philosophie de jeu voulue par le coach isérois axée sur l’offensive et la rapidité.
 
Autre nouveau venu : Peter Valier. A 27 ans, l’international français arrive de Bordeaux où il constituait la clé de voûte de l’attaque. Jeune et talentueux, il devra confirmer son excellent début de carrière et son grand potentiel au service des Champions de France. Une mission qu’il partagera avec le Canadien Yann Sauvé. A 30 ans, le défenseur a évolué avec succès dans les grandes ligues juniors d’Amérique du Nord. Il a aussi disputé quelques matchs en NHL, le championnat le plus prestigieux et le plus relevé du monde, sous le maillot des Canucks de Vancouver. Puis il s’est envolé pour l’Europe de l’Est et la KHL, le pendant slave de la NHL. Autant le dire sans ambages : le garçon a un très joli CV, ce qui promet une défense de feu à Grenoble.

Dernière recrue, Sébastien Raibon. Le gardien évoluera dans l’ombre de Lukas Horak, brillant lors de la dernière finale. Pour Raibon, cette rentrée est d’abord un grand retour au bercail. Né et formé à Grenoble, où il a évolué au poste de portier titulaire il y a quelques années, le voici donc de retour chez lui mais cette fois dans le rôle du remplaçant. Après plusieurs saisons en division inférieure (D1), il renoue ainsi avec le plus haut niveau. Un choix de cœur et de raison pour les BDL qui avaient, comme tous les autres clubs, l’obligation d’avoir dans leur effectif un gardien français formé en France. Une denrée rare. Autant donc prendre un homme du cru.

Ainsi armée, l’équipe pourra se lancer à l’assaut d’une saison qui s’annonce d’ores et déjà palpitante. En trame de fond, un objectif ultime : celui de conserver le titre de Champions gagné en avril dernier face à Rouen au terme d’une finale épique et extrêmement disputée et après dix ans de disette pour les Grenoblois. Et, pourquoi, ajouter à cette Coupe Magnus une Coupe de France ? Un titre que les Grenoblois n’ont plus gagné depuis 2017, face à Rouen également. L’éternel affrontement entre Isérois et Normands devrait donc être, une nouvelle fois, l’attraction de cette nouvelle saison. Un combat qui, à n’en pas douter, promet de beaux moments à tous les fans de hockey !

 
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