Le concours a démarré ce mercredi à l'hôtel Lesdiguières. Aux fourneaux, une tension extrême pour les trente candidats qui s'affrontent, en temps chronométré, pour remporter le titre prestigieux de meilleur ouvrier de France, catégorie cuisine
"Homard 'mer et jardin', tartines automnales, noisette de chevreuil, sauce poivrade chocolatée et couronnes d’œufs à la neige glacées à blanc, compotée de kiwis et pommes, mousse de Chartreuse verte pistachée. (…) Le libellé des recettes doit être interprété simplement, sans chercher de complications, sans ajout complémentaire. Hormis les expressions libres, tout ce qui n'est pas expressément demandé n'est pas autorisé".
Voilà les consignes qu'ont reçu, le 29 octobre, les trente candidats retenus pour cette finale prestigieuse du meilleur ouvrier de France (MOF) cuisinier et cuisinière qui se déroule cette année à Grenoble.
L’épreuve de ce mercredi 16 novembre se déroule au lycée Lesdiguières, l'école de l’hôtellerie et du tourisme de Grenoble. Organisée par Philippe Girardon, MOF et chef étoilé en Isère, qui accueille le président du jury, Alain Ducasse.
Autant dire que la pression qui pèse sur les candidats est intense. Pas question pour les observateurs ou les médias de perturber la concentration de ceux qui vont devoir réaliser, en un temps maximal de 5 heures, des recettes imposées. Le tout sous l'œil de grands maîtres qui vont tout scruter, depuis la gestion des ustensiles sur le piano jusqu'à l'usage des proportions des ingrédients, en passant par la capacité humaine à gérer l'équipe de commis appelée à les seconder.
"C'est d'abord un engagement individuel."
Christophe Quantin, vice-président du jury du concoursà France 3 Alpes
Ce concours met les nerfs à rude épreuve. Les réalisations seront jugées par des grands noms de la profession. Les règles de cette compétition sont drastiques et les enjeux immenses pour ceux qui se présentent, même si Christophe Quantin, vice-président du jury, estime que "c'est d'abord un engagement individuel".
Certes, toujours est-il qu'il faut d'abord l'écouter évoquer (voir ci-dessous) les mille et un impératifs d'une cuisson réussie.