Des lycées de l'agglomération grenobloise sont concernés, ce jeudi 5 octobre, par plusieurs alertes à la bombe. Les établissements ont été évacués et fermés ce matin "jusqu'à la levée de doute", a informé la préfecture de l'Isère.
Des lycées de l'agglomération de Grenoble ont été concernés, ce jeudi 5 octobre, par des alertes à la bombe. Selon la préfecture de l'Isère, huit établissements scolaires ont reçu des informations indiquant une menace.
"En accord avec la rectrice, le préfet Louis Laugier a décidé leur fermeture jusqu'à la levée de doute", a indiqué la préfecture sur les réseaux sociaux. Ce jeudi matin, le lycée Champollion, situé dans le centre-ville de Grenoble, faisait partie de ces établissements.
Aucun élève n'a pu aller en cours. Des voitures de police étaient stationnées aux abords du lycée. Le cours Lafontaine était bloqué à hauteur des boulevards Gambetta et Agutte Sembat par des véhicules des forces de l'ordre. Une levée de doute était en cours.
Le lycées concernés sont : l'externat Notre-dame, Mounier, Eaux-Claires, Champollion, Argouges, ISER-Bordier lycée des Métiers, Stendhal, Lesdiguières. "Les élèves sont mis en sécurité, indique la préfecture. Des équipes de déminage restent sur place."
Ce jeudi après-midi, quatre établissements ont rouvert. Il s'agit des établissements Lesdiguières, Mounier, Argouges et Champollion.
Une multiplication des cas
Ces alertes à la bombe dans des établissements scolaires se multiplient dans les Alpes du Nord ces derniers jours. Hier, mercredi 4 octobre, une alerte à la bombe a été déclenchée au collège privé La Salle, situé dans le quartier de l'Aigle de Grenoble. Le directeur de l'établissement avait été averti à 7h30 par un courrier anonyme qu'une bombe disposée dans le collège menaçait d'exploser à 9 heures.
Toujours cette semaine, mardi 3 octobre, une alerte attentat a eu lieu au collège Doisneau, à L'Isle d’Abeau. Les élèves ont été confinés et mis en sécurité pendant environ deux heures avant la levée de l'alerte.
Début octobre, une alerte à la bombe avait eu lieu au lycée Grand Arc d'Albertville, avant que les cours ne reprennent dans l’après-midi. Le 18 septembre, c’est le lycée Monge de Chambéry qui avait fait l'objet d'une autre alerte à la bombe. D'autres établissements au niveau national ont été concernés.
Cette multiplication des cas, depuis la rentrée de septembre, préoccupe les forces de l'ordre. "Il s'agit d'opérations compliquées à mettre en œuvre dès le matin et qui met en alerte beaucoup d'effectifs", a expliqué une source policière ce mercredi.
Un enfant de 12 identifié
Concernant l'alerte à la bombe du collège La Salle, un enfant de 12 ans a été identifié par la police de la sûreté départementale de Grenoble. "Il s’agit d’un mineur de 12 ans seulement féru d’informatique qui est actuellement entendu par les policiers ainsi que ses parents", a informé ce jeudi le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant.
"À la probable imitation de cette alerte à la bombe, huit établissements scolaires de l’agglomération grenobloise ont trouvé ce matin un nouveau message d’alerte à la bombe les concernant. Le texte du message est très différent de celui de la veille", a indiqué le procureur.
Le parquet a donc, de nouveau, ouvert une enquête. Celle-ci a été confiée aux policiers de sûreté départementale de Grenoble.