Une alerte à la bombe a été déclenchée, ce mercredi 4 octobre au matin, au collège privé La Salle, situé dans le quartier de l'Aigle de Grenoble. Les élèves ont été invités à ne pas venir en cours. Il s'agit d'une deuxième alerte à la bombe en deux jours en Isère.
Le collège privé La Salle, situé dans le quartier de l'Aigle à Grenoble, a été concerné par une alerte à la bombe ce mercredi 4 octobre au matin. L'établissement a été évacué avant le début des cours pour permettre l'intervention des forces de l'ordre.
Selon la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Isère, le directeur de l'établissement a été averti à 7h30 par un courrier anonyme qu'une bombe disposée dans le collège menaçait d'exploser à 9 heures.
Les forces de l'ordre ont rapidement été averties. Un important périmètre de sécurité a été mis en place autour du collège. Les élèves et leurs parents ont été prévenus avant le début des cours par courriel. Les enfants ont été priés de ne pas venir en cours ce mercredi matin. Les portes ont été fermées afin que personne ne puisse rentrer.
Huit adultes ont quitté les lieux à l'arrivée des secours. Aucun enfant ne se trouvait alors dans l'établissement. Une équipe cynophile et des démineurs de Lyon ont été appelés sur place.
Déjà de nombreuses alertes
Il s'agit de la deuxième alerte terroriste en deux jours en Isère. Ce mardi 3 octobre, une alerte attentat a eu lieu au collège Doisneau, à L'Isle d’Abeau. Les élèves ont été confinés et mis en sécurité pendant environ deux heures avant la levée de l'alerte.
Début octobre, une alerte à la bombe avait eu lieu au lycée Grand Arc d'Albertville, avant que les cours ne reprennent dans l’après-midi. Le 18 septembre, c’est le lycée Monge de Chambéry qui avait fait l'objet d'une autre alerte à la bombe. D'autres établissements au niveau national ont été concernés.
Cette multiplication des cas, depuis la rentrée de septembre, préoccupe les forces de l'ordre. "Il s'agit d'opérations compliquées à mettre en œuvre dès le matin et qui met en alerte beaucoup d'effectifs", explique une source policière. Une enquête a été ouverte afin d'identifier l'auteur de ce courrier.