Plusieurs élus au Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes ont adressé une lettre à Emmanuel Macron. Ils réclament une intervention de l'Etat contre le plan de 345 suppressions d'emplois annoncés par Général-Electric sur son site de Grenoble.
Ils sont quatre élus au Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes et ils se joignent à l'ensemble des députés de la France Insoumise. Ensemble, ils viennent d'adresser une lettre à Laurent Wauquiez, ainsi qu'au Président de la République Emmanuel Macron. Ils réclament que l'Etat intervienne afin de bloquer le plan de suppression d'emplois annoncé par General Electric à Grenoble.
Une lettre des élus
Il y a eu la manifestation des salariés ce 7 juillet 2017 sur le site de Grenoble, puis la visite des représentants des mêmes salariés au ministère de l'économie le 1er août. Place à présent à une autre étape : une lettre des élus. La lettre interpelle le Président de la région et le Président de la république sur l'avenir du site grenoblois de General-Electric Altstom.
La lettre adressée au Président Macron.
La nouvelle est tombée à la fin du mois de juin. Dans un document daté du 26 juin 2017, General Electric annonce son intention de supprimer 345 emplois sur les 800 de son site de Grenoble. Selon G.E, la filiale grenobloise, spécialisée dans la production de turbines hydrauliques destinées à l'exploitation des barrages, coûte trop cher et n'est pas assez productive. L'an dernier, la perte s'est élevée à plus de 200 millions d'euros.
La promesse de créer 1000 emplois
Cette suppression d'emplois peut paraitre surprenante lorsque l'on sait que le PDG de General Electric avait annoncé vouloir créer 1000 emplois nets en France d'ici la fin 2018, lors du rachat d'Alstom en 2015.
Pour les élus politiques d'opposition, l'Etat doit intervenir comme actionnaire de l'entreprise pour bloquer ce plan.