Cinq personnes, soupçonnées d'avoir organisé l'incendie d'un restaurant à Sassenage (Isère) en juillet dernier, ont été interpellées ce lundi 13 novembre, informe le parquet de Grenoble. Trois d'entre elles, dont le gérant de l'établissement, ont été mises en examen.
Près de quatre mois après les faits, de nouvelles interpellations ont eu lieu dans l'enquête sur l'incendie d'un restaurant sur la commune de Sassenage (Isère) en juillet dernier, a informé le parquet de Grenoble ce mercredi 15 novembre.
"Ce sont cinq personnes, soupçonnées d'avoir organisé et participé à une escroquerie à l'assurance, qui ont été interpellées dans différentes communes de l'agglomération grenobloise lundi 13 novembre", a détaillé le procureur adjoint Boris Duffau.
"L'homme soupçonné d'être le commanditaire de cet incendie criminel fait partie des cinq individus interpellés", a-t-il ajouté. Pour rappel, deux interpellations, suivies de deux premières mises en examen, avaient déjà eu lieu quelques jours après les faits.
Le gérant en détention provisoire
Dans la nuit du 13 au 14 juillet dernier, un incendie avait ravagé la brasserie du Théâtre, ainsi que plusieurs logements situés dans le même immeuble.
Les flammes avaient provoqué une violente explosion dans un immeuble d'habitation. Huit habitants, dont une jeune enfant, avaient été évacués en urgence. "Ces derniers, avec l'aide précieuse de certains riverains, s'en étaient tous miraculeusement sortis", commente Boris Duffau.
Les cinq interpellations ont été permises par l'enquête de la compagnie de gendarmerie départementale de Grenoble avec le concours des compagnies voisines de La Mure et Meylan. À l'issue des cinq gardes à vue, trois personnes originaires de l'agglomération grenobloise et âgées de 22, 25 et 47 ans ont été présentées devant la juge d'instruction afin d'être mis en examen pour complicité de destruction par incendie.
"À noter que l’homme de 47 ans, gérant de la brasserie, a été placé en détention provisoire", précise le procureur adjoint. Les deux autres mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire. Enfin, deux autres personnes ont été remises en liberté et seront convoquées ultérieurement par le juge d'instruction.
