Un squat, occupé par des membres de la communauté rom, a pris feu ce lundi 2 janvier route de Lyon à Grenoble. L'incendie a fait trois blessés dont un enfant de 12 ans. Une solution de relogement a été trouvée pour les 26 personnes qui vivaient sur place, annonce la Métropole de Grenoble.
Ce lundi 2 janvier, peu avant 13h30, un incendie s’est déclaré dans un squat, situé route de Lyon à Grenoble, occupé par des membres de la communauté rom. Trois personnes, d'origine roumaine, ont été blessées, dont un adolescent âgé de douze ans gravement brûlé.
Selon des voisins, cette bâtisse était squattée depuis près d’un an et demi, et certains d’entre eux avaient déjà alerté les pouvoirs publics à cause notamment des monticules de déchets entreposés en face de chez eux. Selon ces riverains, une cinquantaine de personnes vivaient ici, mais seulement 26 personnes ont été évacuées de la bâtisse en feu par les secours.
Une solution provisoire pour les 26 sinistrés
Au lendemain de cet incendie, la Métropole de Grenoble a annoncé avoir fourni un hébergement d’urgence à ces familles qui comptent de nombreux enfants, 18 au total : "Pour la Métropole, notre priorité est l’hébergement des familles de Roms, isolées et sans abris. Nous avons trouvé une solution d’urgence avec réactivité. Nous en appelons maintenant à la responsabilité collective pour prendre en charge la suite. Notre mission est d’identifier les squats, les bidonvilles, d’essayer d’améliorer leurs conditions de vie, mais l’Etat ne peut se substituer, d’autant plus en période hivernale".
Car l’examen des situations se fait au cas par cas, et en attendant, il faut trouver des logements transitoires : "La ville de Grenoble a identifié certains logements d’hébergement d’urgence pour créer ces logements transitoires, mais ça dépend de chaque situation, de la composition de la famille, de l’histoire administrative en lien avec le pays d’origine, ce n’est pas au tout venant", explique Nicolas Beron-Perez, le vice-président à l'habitat, au logement et à l'hébergement.
Selon la Métropole, près de 700 personnes vivent dans une situation de squat dans l'agglomération grenobloise.