Des gendarmes ont été pris à partie par une dizaine d'individus lors d'une intervention non loin de Grenoble. Deux hommes ont été interpellés le 4 octobre dans le cadre de l'enquête, soupçonnés de les avoir frappés et menacés de mort. L'un d'eux a été placé en détention provisoire.
Deux hommes ont été interpellés pour avoir menacé et violenté des gendarmes en intervention le 24 septembre à Seyssinet-Pariset (Isère), dans l'agglomération de Grenoble. Une patrouille de deux militaires était engagée dans la soirée pour rechercher des individus importunant les riverains. Alors qu'elle circulait "à faible allure", la patrouille a été "percutée à l'avant par un scooter non plaqué", rapporte le procureur de Grenoble, Eric Vaillant.
Le conducteur de l'engin, sans casque et "dans un état d'ébriété avancé", est tombé au sol, criant "afin d'ameuter du monde". Une dizaine d'individus ont alors encerclé les gendarmes et l'un d'eux a "(attrapé) l'un des deux militaires au niveau du cou avec son bras (lui portant) plusieurs coups de poing afin que le conducteur du scooter puisse s'enfuir".
Les militaires, victimes "d'outrage et de menaces de mort", ont fait usage de leur bombe lacrymogène pour s'enfuir. Une enquête a alors été ouverte par les enquêteurs de la brigade territoriale autonome de Sassenage. Les investigations ont abouti lundi 4 octobre à l'arrestation de deux individus soupçonnés d'avoir commis ces faits. Les suspects, âgés de 26 et 35 ans, "défavorablement connus de la police et de la justice", ont été entendus en garde à vue.
Le premier a été présenté en comparution immédiate et placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement le 3 novembre. Il est poursuivi pour des faits de violences et menaces commis à l'encontre des gendarmes. Le trentenaire a lui été relâché, son état n'étant pas compatible avec la garde à vue. Il sera convoqué ultérieurement.