Unique centre de sauvegarde de la faune sauvage en Isère, le Tichodrome cherche d’urgence une quarantaine de bénévoles d’ici fin juin pour prendre soin des animaux blessés cet été. Créé il y a dix ans, cette structure d’accueil prend en charge plus de 2000 pensionnaires par an.
Pour nourrir des hérissons ou soigner des oiseaux, le Tichodrome cherche d’urgence des volontaires cet été. Cette structure d’accueil pour les animaux sauvages blessés (oiseaux et mammifères) située au Gua en Isère, accueille de nombreux pensionnaires en saison estivale. En juillet dernier par exemple, plus de 500 animaux blessés ont été recueillis.
Pour faire face à l’augmentation de l’activité, le centre aurait besoin d’environ quarante bénévoles majeurs présents pour au moins deux semaines à partir de la fin du mois de juin et jusqu’en août. "Les éco-volontaires pourront intervenir dans tous les secteurs du Tichodrome comme l’infirmerie et les volières, précise Audrey Ville, médiatrice du Tichodrome. Ils auront des missions variées comme le nourrissage, le changement de cage, la contention de gros rapaces mais aussi la pose de diagnostic avec les soigneuses".
Pour faciliter cette démarche, le Tichodrome aide les volontaires à trouver un logement près du site avec un loyer modéré. Les personnes intéressées peuvent envoyer un mail à tichoecovol@gmail.com.
De plus en plus d’animaux à sauver
Créé en 2011, le Tichodrome a été dimensionné pour accueillir 1900 animaux par an. En 2020, le centre a atteint 2050 prises en charge avec des pics très importants pendant l’été. Cela s’explique par la multiplication des canicules qui assèchent les points d’eau et fragilisent les nids. Mais aussi par la bonne volonté des citoyens, qui, de plus en plus sensibles aux menaces qui pèsent sur la biodiversité, se déplacent davantage pour apporter les animaux blessés qu’ils trouvent sur leur route.
Pour répondre à cette hausse de l’activité, le centre a lancé une cagnotte en ligne afin de construire de nouveaux aménagements et embaucher une troisième soigneuse. Au total, le Tichodrome souhaite lever 50 000 euros.
"Malgré la construction en 2019 et 2020 de nouvelles volières, ce qui a permis d’améliorer la prise en charge des animaux, le Tichodrome est néanmoins sollicité à son maximum durant l’été, y compris au niveau capacités humaines" peut-on lire sur le site de la cagnotte en ligne.
Selon le centre, depuis 2014, le nombre de salariés annuels n’a pas augmenté, alors que le nombre d’animaux a augmenté de 72 %.