Le maire EELV de Grenoble Éric Piolle a plaidé ce mercredi sur France Bleu Isère pour un rassemblement autour de Nicolas Hulot, s'adressant aux trois candidats de la gauche Yannick Jadot, Jean-Luc Mélanchon et Benoît Hamon.
Le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, veut sortir des "problèmes d'appareils" des partis et plaide pour un rassemblement autour de Nicolas Hulot des trois candidats de la gauche, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon.
"Je pense que Nicolas Hulot peut effectivement incarner une nouvelle alliance entre la société civile qui bouge" et la sphère politique, déclare l'élu mercredi sur France Bleu Isère. L'ancien animateur de télévision a pourtant très clairement renoncé à se présenter à la présidentielle en juillet.
Il y a "un espoir de cette nouvelle alliance avec la société civile et je crois que les problèmes d'appareils, de candidatures (...) rendent très compliqué d'avoir deux candidats qui se désistent pour un troisième".
Il ne faut pas oublier que pour 50% des gens, gauche et droite ne veulent plus rien dire
"Il faut mettre de côté les ego" et "sortir de la guerre des gauches pour aller sur un projet", avait déjà expliqué Éric Piolle à l'AFP mardi. "Toutes les discussions tactiques et de positionnement de camps accentuent le rejet du politique ! Il ne faut pas oublier que pour 50% des gens, gauche et droite ne veulent plus rien dire", avait-il affirmé.
Hulot ne veut pas partir "tout seul"
"Si on voit l'ensemble des événements improbables de l'année passée et l'incertitude de l'élection à venir, tout peut se passer", avait assuré celui qui dirige une majorité municipale rassemblant EELV, Parti de gauche et collectifs citoyens, ajoutant que "dans cette dynamique déjà en marche dans la société civile, rien ne se fera sans Jean-Luc Mélenchon et l'espace politique qu'il représente".Vendredi, Nicolas Hulot avait affirmé à l'AFP qu'il comptait intervenir pendant la campagne mais "pas tout seul". Avec des structures comme Colibris (mouvement citoyen fondé par Pierre Rabhi, précurseur de l'agroécologie en France), Greenpeace ou ATD Quart Monde, "on est en train de se coordonner pour additionner nos voix et faire que ces enjeux se hissent au premier niveau, au moment où il peut y avoir une tentation de repli sur soi".