Un jeune homme de 21 ans a été victime d'un enlèvement, ce mercredi 12 janvier, à Villard Bonnot (Isère). Ses deux agresseurs l'ont séquestré et l'ont extorqué de 8 500 euros avant de le libérer. Ils ont été interpellés et mis en examen.
Un jeune homme de 21 ans a vécu l'inattendu et des violences terribles, ce mercredi 12 janvier. Alors qu'il rentrait à son domicile situé à Villard-Bonnot (Isère), vers 6 heures du matin, le jeune homme a été victime d'un enlèvement et d'un chantage de la part d'un couple de malfaiteurs.
Au volant de sa voiture, le jeune homme s'est retrouvé bloqué par un autre véhicule occupé par un homme et une femme. Après quelques instants, le conducteur est sorti de cette voiture et s'est dirigé vers la victime. Arme de poing dans la main, il a menacé le jeune homme et l'a obligé à se décaler sur la place du passager.
L'agresseur, un homme de 32 ans, a ainsi pu prendre le volant et partir vers un endroit isolé de Crolles (Isère), suivi par l'autre véhicule conduit par la femme, âgée de 27 ans.
Un différend professionnel ?
La victime a ensuite été violemment molestée. "Et, sous la menace de l’arme, dont il entendait un tir à sec, il lui était intimé l’ordre de payer la somme de 8 500 euros, en conséquence d’un témoignage qu’il aurait fait à la demande de son employeur pour le licenciement de la jeune femme", précise le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant.
Après tous ces sévices, les trois individus sont ensuite revenus à Saint-Martin-d'Hères (Isère). L'homme de 32 ans est reparti avec la voiture de la victime, lui laissant une "vieille Clio".
L'homme connu de la justice
Suite à tous ces événements, la victime a rapidement porté plainte. Le jeune homme s'est ensuite rendu à l'hôpital, où les médecins ont constaté une incapacité temporaire de travail (ITT) de 45 jours.
Suite à la plainte, une enquête avait été ouverte et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Meylan. Celle-ci n'a pas tardé à retrouver la trace des malfaiteurs.
En moins de 24 heures, le véhicule de la victime et l'arme avaient été retrouvés. De même pour les deux agresseurs, identifiés puis interpellés. Placés en garde à vue, ils ont été présentés à un juge d'instruction, ce vendredi 14 janvier, pour leur mise en examen "pour des faits criminels d’extorsion avec arme, ainsi que pour enlèvement et séquestration, violences aggravées, et des délits connexes", détaille le procureur.
L'homme, connu des services de la justice, a été placé en détention provisoire. Sa comparse, elle, a été placée sous contrôle judiciaire.