La toiture de l'internat de médecine du CHU de Grenoble arrachée par une rafale de vent : "Il n'y a pas de risque structurel"

L'accès à l'internat de médecine du CHU Grenoble-Alpes, à La Tronche (Isère), est interdit depuis qu'une partie de la toiture a été arrachée par une rafale de vent ce dimanche. Les équipes de l'hôpital et de l'université cherchent des solutions de relogement à long-terme pour les 68 résidents.

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Un trou béant dans la toiture de l'internat de médecine du CHU Grenoble-Alpes qui laisse la neige s’infiltrer. La charpente du bâtiment a été arrachée par de violentes rafales de vent ce dimanche 22 décembre à midi, détruisant 100 m² de toiture sans faire de blessé. Les 26 étudiants présents ont été évacués.

Le rez-de-chaussée accueillait aussi un self pour les internes, juste à côté de l'hôpital Nord, sur la commune de La Tronche (Isère). Marilyne y mangeait tous les jours. "Le bâtiment est quand même un peu vétuste, très ancien. Ça devait peut-être arriver. Ça ne m'étonne pas", témoigne l'interne en gériatrie.

Il n'y a pas de risque structurel pour le bâtiment qui ne devrait pas s’effondrer.

Loïc Duret, directeur général des services à la commune de La Tronche

Ce bâtiment était-il vétuste ? L’étanchéité du toit avait bien été refaite en 2020, mais pas la charpente. La structure, elle, date des années 1970. Le plafond du dernier étage n'a pas été touché et les dégâts seraient moins importants que prévu. 

"Il n'y a pas de danger pour les biens et les personnes à ce jour. Le seul risque, c'est que le reste de la toiture continue à tomber. Si c'était le cas, elle tomberait dans le périmètre de sécurité auquel personne n'a le droit d'accéder ni en véhicule ni à pied. Il n'y a pas de risque structurel pour le bâtiment qui ne devrait pas s’effondrer", affirme Loïc Duret, directeur général des services à la commune de La Tronche.

68 résidents à reloger

Une partie des étudiants qui vivaient ici, des internes au CHU, ont été relogés dans des maisons d’accueil ou des logements du Crous. Mais les équipes poursuivent leur travail pour trouver des solutions d'hébergement à plus long-terme.

"Notre priorité, au-delà du bâtiment, c'est de reloger l'ensemble des personnes qui étaient sur le site. En tout, il y avait 68 résidents sur le CHU. On en a relogé 26 ce week-end et il va falloir en reloger 42 autres. Toutes les équipes se mettent en place pour trouver des solutions d'hébergement", explique Fabien Comas, directeur délégué du CHU Grenoble-Alpes.

Cet incident aurait pu être plus grave. En pleines vacances de Noël, peu d’internes étaient dans leur logement et aucun passant ne se trouvait dans la rue. Un expert devrait être désigné prochainement pour établir un diagnostic et dresser la liste des travaux à réaliser dans le bâtiment.

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