Pollution : à Grenoble, le pylône du téléphérique de la Bastille s’illumine en fonction de la qualité de l’air

Un nouveau dispositif d'information sur la qualité de l'air a été installé vendredi 10 février à Grenoble. Tous les soirs, le pylône des "bulles" de la Bastille, téléphérique historique de la capitale des Alpes, s’illumine en fonction de la qualité de l’air.

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C’est un "dispositif unique en France mis en place à Grenoble", se targue le maire de Grenoble Éric Piolle sur les réseaux sociaux. Depuis vendredi 10 février, le pylône intermédiaire des bulles de la Bastille, s’illumine le soir, en fonction de la qualité de l’air du lendemain. À l’origine de ce "nouveau dispositif d’information" : l’organisme régional de surveillance de l’air Atmo Auvergne Rhône-Alpes, la régie du téléphérique Grenoble-Alpes Métropole et la ville de Grenoble.

Favoriser les changements de comportements

"L’objectif de cette installation est de faciliter l’accès à l’information et de favoriser le changement des comportements en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air", indique Atmo Aura dans un communiqué. Le choix du pylône de la Bastille est lié à sa hauteur de 23 mètres, le rendant visible par une grande partie des habitants.

La Bastille et ses "bulles", symbole historique et touristique de ville, deviennent aujourd’hui également un phare de la qualité de l’air pour les Grenoblois.

Organisme Atmo AURA

"[Les Grenoblois] sont invités à se protéger et à suivre les recommandations émises par les autorités de santé et par la préfecture pour ne pas dégrader encore plus la qualité de l’air, poursuit l’organisme. Ils peuvent par exemple adapter leurs activités de plein air, leurs modes de déplacement ou de chauffage en conséquence".

Différentes couleurs, différentes significations

Ainsi, de 19 h à 23 h - et jusqu’à minuit les vendredis et samedis, le pylône se parera des six couleurs de l’indice Atmo, de bleu à violet. Six couleurs, pour six états de la qualité de l’air.

Voici ce que signifient les différentes couleurs susceptibles d’être affichées sur le pylône de la Bastille :

  • Bleu : bon
  • Vert : moyen
  • Jaune : dégradé
  • Orange : mauvais
  • Rouge : très mauvais
  • Violet : extrêmement mauvais

Atmo précise que cet indice "est calculé à partir des concentrations de cinq polluants à enjeux : les particules (PM10PM2,5), l’ozone (O3), le dioxyde d’azote (NO2), et le dioxyde de soufre (SO2)". Ce week-end, le pylône s'est par ailleurs illuminé de la couleur rouge, le bassin Nord-Isère étant actuellement le coup d'une vigilance orange pollution de l'air.

Une première expérimentation sur la tour Perret

Il y a un an, c’était la Tour Perret du parc Paul Mistral qui s’illuminait à partir de 19 h à Grenoble pour indiquer la qualité de l’air. Une expérimentation qui aura duré quatre mois et qui selon Atmo était appréciée des Grenoblois : "Très appréciée des habitants, certains ont exprimé l’idée de faire perdurer l’initiative. La Tour Perret étant en rénovation, la Bastille est rapidement apparue comme un lieu idéal, visible du plus grand nombre".

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