Le président de l'université Grenoble-Alpes visé par des graffitis antisémites ?

Plusieurs tags visant Patrick Lévy ont été découverts sur les murs de l'université Grenoble-Alpes. La Licra a dénoncé des allégations antisémites, tandis que sur Twitter, des internautes assurent qu'ils font référence aux gaz lacrymogènes lancés sur les étudiants en mai dernier.

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"La rentrée, ça gaze(ra) ?" Voici l'un des tags visant le président de l'université Patrick Lévy, et inscrits sur les murs du campus de Grenoble, vraisemblablement dans la nuit de dimanche à lundi 3 septembre. 
 


La Licra a dénoncé des tags antisémites, quand d'autres, sur Twitter, indiquent que l'expression "ça gaze" fait référence aux gaz lacrymogènes des CRS intervenus sur le campus en mai dernier.
   

Plainte déposée pour les dégradations

"C'est surtout beaucoup de bêtise et je ne souhaite pas commenter les attaques personnelles", a indiqué M. Lévy, ajoutant que l'université avait porté plainte pour l'ensemble des dégradations, sans mentionner de caractère antisémite dans les graffitis, qui ont été effacés dans la journée.

La sphère politique a vivement réagi à la découverte de ces tags. "Les graffitis antisémites ciblant Patrick Lévy sont inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté, tout comme les autres dégradations intervenues cette nuit. L'antisémitisme n'a pas sa place à l'université #ne rien laisser passer", a tweeté Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur.
 

Une "escalade scandaleuse" pour Olivier Véran

Le député de l'Isère Olivier Véran (LREM) a lui aussi condamné "ces tags et autres dégradations de nos biens publics avec la plus grande fermeté". La lecture des tags "laisse peu de place au doute quant à leur caractère antisémite. Tout cela représente une escalade scandaleuse qui n'est hélas pas nouvelle dans la prétendue lutte globale que certains extrémistes souhaitent par ces actes lâches conduire contre les fondements de notre société", écrit M. Véran dans un communiqué.
 
"Inacceptable dégradation de bien public. Il n'y a pas de place dans notre territoire pour la violence antisémites", a tweeté le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle.
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