En Isère, comme à Grenoble, Benoît Hamon se classe quatrième au premier tour de la Présidentielle. Une très mauvaise performance alors que François Hollande était largement arrivé en tête en 2012. L'avenir s'annonce compliqué pour le PS. Une réunion de crise avait lieu ce lundi 24 avril à Grenoble.
La défaite est particulièrement cuisante en Isère pour Benoît Hamon et pour le PS. Le candidat socialiste n’arrive qu’en quatrième position en Isère. Avec seulement 6,59 % des voix, il se classe derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. A Grenoble, Benoît Hamon est également quatrième avec cette fois 10,8 % des suffrages.
Hamon moins bien que Hollande en 2012
Le score du candidat socialiste version 2017 est ainsi largement en retrait par rapport à celui réalisé par François Hollande en 2012. Le candidat PS de l’époque était arrivé largement en tête à la fois dans le département de l’Isère (27,84%) et à Grenoble (36,3%) des suffrages.
Réunion de crise au PS
Ce lundi matin, au siège du PS à Grenoble, l’ambiance était particulièrement morose au lendemain du premier tour. Comme au niveau national, tous les leaders appellent à voter Emmanuel Macron au second tour et espèrent limiter la casse aux législatives. Le PS détient sept des dix circonscriptions en Isère.
Intervenants : Christophe Bouvier, premier secrétaire du PS de l'Isère - Michel Destot, député (PS) de la 3e circonscription de l'Isère - Hugo David, responsable du Mouvement des Jeunes socialistes de l'Isère -Christophe Ferrari, président (PS) de Grenoble Alpes Métropole