Procès en appel Mehdi Chine : la personnalité des 4 accusés passée au crible

Ce vendredi 26 janvier c'était le deuxième jour du procès en appel des meurtriers présumés du jeune caïd grenoblois Mehdi Chine. Depuis hier l'expert psychiatre se penche sur la personnalité des quatre accusés. Les policiers enquêteurs ont également témoigné. 

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En première instance les accusés ont été reconnus coupables du meurtre de leur ami et meneur, le jeune caïd Mehdi Chine. Devant les assises de l'Isère, les quatre hommes comparaissaient pour "meurtre en bande organisée". 

Leur personnalité, avant et après les faits, a été passée au crible par l'expert psychiatre qui n'a relevé chez eux aucune pathologie particulière. 

Plutôt agités et arrogants pendant les deux premiers procès d'assises (le premier avait été renvoyé), cette fois les accusés se sont montrés calmes et changés. 

Ce second jour a toutefois été bousculé par la grogne des gardiens de prison et par les obsèques de Paul Bocuse, d'où un retard conséquent. 

Explications Florine Ehbbah / France 3 Alpes


Un caïd devenu gênant 

Mehdi Chine tenait le marché de la drogue dans le quartier Teisseire de Grenoble. Par peur de représailles, alors qu'ils tentaient de le doubler, les accusés auraient préféré abattre Mehdi Chine.

Un procès hors norme jusqu'au bout. En 2015, Me Bernard Ripert, avocat de l'un des accusés, avait obtenu le renvoi en raison de l'absence de nombreux témoins. Et à l'ouverture du deuxième rendez-vous, l'audience avait été perturbée en raison d'un problème d'avocat. Un procès également marqué par plusieurs alertes à la bombe.

A l'énoncé du verdict, l'un des accusés avait nargué les proches de la victime, sous-entendant qu'il serait sorti au bout de cinq ans.  

Reportage Florine Ehbbah, Dominique Semet, Eric Achard :


Le verdict en première instance
- Amine Lashab, - en prison depuis fin novembre 2010 -, avait écopé de 20 ans de réclusion criminelle.
- Karim Bououdine, - en prison depuis octobre 2010 -, avait été condamné à 20 ans de réclusion.
- Nassim Cherrad, - incarcéré depuis fin novembre 2010 -, avait été condamné à 15 ans de réclusion.
- Radhounane Behloul, qui comparaissait libre jusqu'à ce qu'il décide de fuir après avoir été menacé, il avait écopé de 15 ans de prison également.

Pour les quatre, aucune peine n'est assortie d'une période de sûreté. L'avocat général avait requis de 25 à 28 ans de réclusion. Les avocats comptent faite appel
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