Qui sera le prochain président de la métropole de Grenoble ?

Deux candidats sont en lice, pour la présidence de la métropole de Grenoble. Christophe Ferrari, le président sortant, et Yann Montgaburu, adoubé par Eric Piolle. A quelques jours du scrutin, les tractations vont bon train.

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La métropole participe à l'amélioration du cadre de vie des Grenoblois. Transports, déchets ou logements, ses compétences sont multiples. Pourtant, le scrutin qui se tiendra le 17 juillet prochain ne passionne pas les foules. À raison, car ceux qui participent directement au vote sont les conseillers communautaires, eux-mêmes élus lors des municipales. 

À ce titre, va se jouer dans quelques jours, le troisième tour des municipales : l'élection du président de Grenoble-Alpes métropole. Fonctionnant comme une super mairie, la métropole rassemble 49 communes, et 119 conseillés qui élisent leur président. 

Cette année, la fonction est convoitée par Christophe Ferrari, le président sortant, ex-socialiste et maire de Pont-de-Claix (Isère). Et Yann Mongaburu, un proche du maire de Grenoble, Eric Piolle. M. Mongaburu avait d'ailleurs annoncé sa candidature sur le plateau de France 3 Alpes, ce mardi 30 juin.

"Je suis candidat à la présidence de la métropole grenobloise pour construire une majorité des gauches, des écologistes, des ruraux", avait déclaré l'actuel président du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (Smmag).
  

Croissance économique versus écologie ? 

Un duel entre deux candidats issus de la même majorité. Alors l'enjeu pour certains est de recentrer les débats sur l'économie. Le marcheur Olivier Six, souhaite éviter les querelles politiques et s'oppose à ce qu'il nomme : "une politique dogmatique, décroissante, ou punitive."

Des tractations et un rapport de force s'installent déjà. Dans les petites communes, voisines de l'agglomération grenobloise, les maires espèrent peser sur les décisions du futur président de la métropole. À l’image de Jean-Luc Corbet, co-président d’une vingtaine de villes périphériques. « On est à 14 kilomètres alors on se situe sur une partie franchement rurale » précise le maire de Varces-Allières-et-Risset.  

L'édile milite avant tout pour un rééquilibrage du territoire. Pour lui, l'enjeu principal du scrutin est la conciliation des villes et des campagnes. « Bien sûr qu’il faut mettre en place des modes de transport doux, comme le vélo, mais il est important d’abord qu’on rapproche les zones d’activité des zones d’habitations. On ne peut pas en permanence séparer la ville et la campagne » affirme-t-il. 

Accorder les villes et les campagnes d'une part, et permettre la croissance et valoriser l'écologie d'autre part. Les enjeux du scrutin sont posés. Les candidats à la présidence de la métropole ont jusqu’au 17 juillet, date du vote, pour résoudre ces redoutables équations.
 
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