"Grenoble, technopole apaisée ?". C'est le titre d'un long message de revendication de l'incendie de Grenoble, posté sur le site Indymédia ce vendredi 24 novembre.
"Cette dernière nuit nous brûlions la casemate, demain ce sera autre chose". Voilà comment se conclue le long message de revendication posté sur un site anarchiste, ce vendredi 24 novembre.Il s'agit du même site sur lequel avait été posté un message concernant l'incendie de la gendarmerie.
Le texte, qui dénonce une "institution notoirement néfaste par sa diffusion de la culture numérique", est visible dans une section "non modérée" du site.
Des détails qui rendent la revendication "très sérieuse"
Pour le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, cette revendication est "très crédible", et "sérieuse", car le texte "donne des détails qui n'ont pas été rendus publics et correspondent au déroulement des faits."
La piste anarchiste était déjà évoquée plus tôt dans la semaine par le procureur.
Dans la nuit du 20 au 21 novembre la Casemate, centre culturel scientifique grenoblois, a été dévasté par un incendie, à priori volontaire. Lors de ses premières investigations, la police a constaté trois départs de feux différents.