Risque "marqué" d'avalanches en Isère : quelles sont les précautions à prendre en montagne ?

Dans les Alpes du Nord, plusieurs massifs affichent un risque "marqué" d’avalanches, de niveau trois sur cinq, selon Météo France. En Isère, cela concerne les massifs de l’Oisans, des Grandes Rousses et de Belledonne. Plusieurs précautions sont à prendre si vous souhaitez vous rendre en montagne.

À 2 500 mètres d’altitude, "le manteau neigeux présentera quelques plaques instables en altitude, susceptibles d’entraîner des coulées spontanées" prévient Météo France, ce mercredi 29 novembre, après avoir placé trois massifs isérois en vigilance orange avalanche.

Ce risque d’avalanches, évalué à trois sur cinq, concerne les massifs de l’Oisans, des Grandes Rousses et de Belledonne. Prudence, donc, si vous souhaitez vous rendre en montagne dans les jours à venir. "Vers minuit, il va pleuvoir dans les vallées et neiger en montagne, à partir de 2 000 mètres" prévient Benjamin Reuter qui s’occupe actuellement du point focal avalanche de Météo France, qui précise qu’une "grosse quantité de neige fraîche" va tomber en altitude et que "la situation va rester critique pour les randonneurs".

Quelles sont les précautions à prendre ?

Ce risque "marqué" est un "risque important" selon Frédéric Jarry, chargé de mission et formateur au sein de l’Association nationale d’étude de la neige et des avalanches (Anena). Ce dernier précise qu’il "faut prendre certaines précautions et dispositions" avant une sortie en montagne. Tout d’abord, "lire le bulletin d’estimation des risques d’avalanches sur le site de Météo France" qui permettra de déterminer un itinéraire sécurisé en évitant les pentes les plus à risque. Ensuite, il est nécessaire d’aller en montagne en groupe (entre trois et six personnes), "jamais seul", insiste le spécialiste qui ajoute que chaque membre doit être équipé d’un détecteur de victimes d’avalanche (DVA), d’une sonde et d’une pelle.

Ce matériel permettra de tenter de dégager ses compagnons avant l’arrivée des secours en cas de besoin.

Frédéric Jarry, de l’Association nationale d’étude de la neige et des avalanches (Anena)

Enfin, "il faut observer les conditions réelles du terrain en analysant la neige en surface et en profondeur afin de choisir une trace adaptée", "bien communiquer avec son groupe", et espacer la distance entre chaque personne car "plus, on s’espace, moins on surcharge le manteau neigeux" démontre Frédéric Jarry qui précise que les avalanches partent en général dans des pentes de plus de 30 degrés.

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