"Les responsables de ces actes doivent être retrouvés et punis avec la plus sévère rigueur", a réagi la Région Auvergne-Rhône-Alpes ce 26 mai, alors que les dégâts causés lors de l'occupation de l'Université de Grenoble se chiffrent à près d'1 million d'euros.
Après plusieurs semaines d'occupation, les dégâts sur le campus ont été estimés à près d'un million d'euros. Les enquêteurs ont effectué des relevés d'empreintes mais la tâche s'annonce difficile tant les occupants des lieux étaient nombreux.
“Ces bâtiments de l’Université Grenoble-Alpes ont fait l’objet d’un saccage systématisé. Dégradation des locaux et du mobilier, destruction et vol de matériel informatique vont rendre le Centre des langues indisponible et pénaliser ainsi les étudiants bien au-delà de la prochaine rentrée. dénonce la Région dans un communiqué :
"Sous couvert d’une vision romantique de l’opposition au projet de loi Vidal, c’est en réalité une intolérable politique du chaos qui s’est organisée à l’intérieur des locaux.
Les responsables de ces actes doivent être retrouvés et punis avec la plus sévère rigueur. La Région s’est engagée, avec son vice-président délégué à l’Enseignement supérieur Yannick Neuder, pour développer des filières d’excellence et d’innovation pour ses étudiants dans ses universités. Celles-ci participent au rayonnement et à l’attractivité du territoire. Elle se tient prête pour étudier les modalités afin d’aider les étudiants grenoblois à retrouver le plus rapidement possible un cadre d’enseignement décent”.