Invité imprévu de la 6è édition du Street Art Fest de Grenoble, l'artiste anonyme et subversif Goin a réalisé, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 juin, deux nouvelles fresques dans les rues de Grenoble. Des pochoirs inspirés comme toujours de l'actualité pour provoquer le débat.
Sur un mur, un policier américain, une matraque à la main, le visage couvert par une capuche du ku klux klan. Sur une porte de garage, deux enfants portant des masques à gaz et l'inscription "never go back to school".
Ces oeuvres sont apparues la nuit dernière dans le quartier Capuche à Grenoble. Elles sont signés de la main de Goin, un artiste anonyme qui met en pochoir ce qui le dérange, invitant le public à remettre en question toutes postures à tendance dogmatique. Un rebelle, un subversif.
Il s'est invité cette année encore au Street Art Fest Grenoble. Le plus grand festival street art d’Europe créé par l'association Spacejunk et dont la 6è édition a débuté le 6 juin.
Goin n'est pas un inconnu à Grenoble. Loin de là. Il avait déjà créé la polémique en 2016 avec une fresque "L'État matraquant la liberté" réalisée à proximité de la gare. Elle mettait en scène des CRS, protégés par le 49-3, frappant une Marianne à terre.
Si vous souhaitez découvrir de visu les nouvelles oeuvres de Goin, rendez-vous rue Henri Bergson et rue Roger-Louis Lachat, dans le quartier Capuche à Grenoble.