Suicide d'un pompier : l'ancien directeur et le médecin-chef du Sdis de l'Isère mis en examen pour "homicide involontaire"

L'ancien directeur et le médecin-chef du Sdis de l'Isère ont été mis en examen ce vendredi pour "homicide involontaire" et "harcèlement moral" dans l'enquête sur le suicide d'un pompier professionnel survenu en février 2021.

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Deux personnes poursuivies dans l'enquête sur le suicide d'un caporal-chef des sapeurs-pompiers. L'ancien directeur, André Benkemoun, et le médecin-chef du Service départemental d'incendie et de secours de l'Isère (Sdis 38) ont été mis en examen ce vendredi 31 mai pour "homicide involontaire" et "harcèlement moral", a indiqué le procureur de la République de Grenoble, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Aucun d'eux ne fait l'objet de mesures de contrôle judiciaire, selon le quotidien régional. Les deux hommes avaient été placés en garde à vue mercredi et entendus par les enquêteurs sur commission rogatoire de deux juges d’instruction. Dans le même temps, des perquisitions ont été menées dans les locaux de la direction du Sdis à Fontaine ainsi qu'à la caserne de Pont-de-Chéruy, où était affecté le pompier qui s'est donné la mort.

Plainte contre X

Cyrille Minard, sergent-chef des sapeurs-pompiers, s'est suicidé à son domicile le 8 février 2021 à l'âge de 45 ans. Le délégué syndical, en conflit avec sa direction, était alors en arrêt maladie pour une grave dépression. Une plainte contre X pour "homicide involontaire" avait été déposée le 3 juin 2022 par trois syndicats du Sdis 38 (Sud, CGT et SA SPP-PATS) à la suite de son décès.

Outre le volet pénal de l'affaire, le tribunal administratif de Grenoble a jugé en 2022, après un long combat judiciaire repris par l'épouse de la victime, qu'il existait "un lien direct entre la maladie de M. Minard et le service", ce que le Sdis n'avait à l'époque pas reconnu. L'information judiciaire va se poursuivre pour déterminer l'implication des deux mis en cause.

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