Avant d'accueillir cinq matches du Mondial de football féminin 2019, Grenoble hébergeait ce mardi 21 mai le trophée de la compétition. Et un invité de marque était là pour l'occasion : l'ancien joueur international Mickael Silvestre.
Le Graal du Mondial de football féminin était exposé aux fans de Grenoble, ce mardi 21 mai, au fort de la Bastille. Après sa présentation dans les 24 pays participants, il fait le tour des neuf villes hôtes de la compétition, dont la capitale de l'Isère qui accueillera cinq matches.
"C'est très important que des petites filles viennent voir le trophée pour promouvoir le football, ses valeurs. C'est très prometteur pour le futur, pour encourager la pratique football : les filles comme les garçons", commente Loubna Adehri, responsable marketing pour la Fifa.
Aujourd'hui, le trophée de la @FIFAWWC sera à #Grenoble ! Un moment qui nous rapproche un peu plus du début de la #FIFAWWC ?⚽️#LeMomentDeBriller #DareToShine @GrenobleTourism @VilledeGrenoble @GF38_Feminines pic.twitter.com/hpKrUDae8p
— Grenoble Métropole WWC2019 (@GrenobleAlpes) 21 mai 2019
Le trophée est ensuite parti à la rencontre des jeunes de l'agglomération, notamment à Saint Martin d'Hères. Et parmi eux, des petites filles déjà engagées pour le football féminin : "Oui les filles peuvent jouer au foot ! Les hommes et les femmes sont égaux donc je ne vois pas pourquoi le foot serait pour les hommes et pas pour les femmes", lance Inès, 10 ans.
Quelques freins à lever
L'invité de marque du jour était l'ancien joueur international Mickael Silvestre. Avec 40 sélections en équipe de France au compteur, il a joué son rôle d'ambassadeur en espérant que ce Mondial made in France serve "d'accélérateur pour la pratique des jeunes filles". "Ce n'est pas vraiment dans la culture française mais c'est en train de changer : il y a de plus en plus de moyens pour les jeunes filles de pratiquer le sport, aussi bien à l'école que dans les clubs professionnels qui ont été forcés petit à petit à emboîter le pas", a-t-il estimé.
L'ex-défenseur français est tout particulièrement concerné puisque sa propre fille pratique ce sport depuis ses 10 ans. Question pronostic, il a bon espoir pour les Bleues : "Je pense que l'équipe de France est armée pour aller titiller de grosses nations. Avec le support populaire français, elles iront très loin".
Plusieurs joueuses du GF38 sont également venues admirer l'objet de toutes les attentions. "C'est une énorme fierté que toutes ces équipes se réunissent en France pour jouer la Coupe du Monde", assure Théa Schillati, bien qu'il reste plusieurs freins à lever pour une meilleure pratique du football féminin : "Quand j'ai commencé le foot, j'ai eu des railleries des moqueries. Il y avait des garçons qui me disaient que je ferais mieux d'arrêter, que ce n'était pas fait pour moi. Il faut passer au-dessus de ça et après ce n'est que du plaisir".
Presque plus que le trophée, c'est Ettie la mascotte officielle de la compétition qui a eu du succès. Selon la Fifa, elle est la fille de Footix, la mascotte de la Coupe du Monde de 1998. Et elle sera de retour dès le premier match au stade des Alpes, le 9 juin : Le Brésil affrontera la Jamaïque.