Un individu de 38 ans a été secouru très tôt ce dimanche matin par les pompiers de l'Isère. Gravement blessé par balle, l'homme a été découvert dans une allée de la commune d'Echirolles. A ce stade, rien ne permet de faire un lien avec l'assassinat d'un autre individu dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Martin-d'Hères, d'après le parquet.
Les sapeurs-pompiers de l'Isère sont intervenus vers 6h15 ce dimanche 18 février à Echriolles, commune limitrophe du sud de Grenoble, pour secourir un homme blessé par balle.
L'individu a été découvert sur la voie publique, allée de Saintonge. La victime, âgée de 38 ans, présentait des plaies au niveau des membres inférieurs.
Plusieurs individus "lui ont tiré dans le genou une balle de 9mm puis lui ont asséné plusieurs coups au visage alors que [celui-ci] était au sol", précise, ce dimanche soir, le procureur de la République de Grenoble.
Pris en charge et médicalisé par le Smur de Grenoble, il a été transporté en urgence absolue au Centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes, toutefois "son pronostic vital n'était pas engagé", d'après le parquet.
Un autre homme abattu samedi matin
Pour l'instant, les circonstances de cette agression ne sont pas connues. S'agit-il d'un nouveau règlement de comptes ? Le parquet de Grenoble a confié l'enquête au Service local de police judiciaire (SLPJ), indique Eric Vaillant.
La victime est "connue de la justice pour des violences et des infractions routières".
Les assassinats ou tentatives d'assassinat ne sont pas rares à Grenoble. La veille, dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 février, un jeune homme de 25 ans avait été tué par balles dans le dos à Saint-Martin-d'Hères, autre commune de la métropole grenobloise.
La piste d'un conflit de voisinage
Un véhicule aperçu au moment des faits, a été retrouvé incendié quelques kilomètres plus loin. Le parquet de Grenoble privilégie la piste du "règlement de comptes".
"À ce stade de l'enquête, les policiers ne font pas de lien entre ces tirs et l'assassinat d’hier à St Martin d'Hères", précise le procureur de la République.
"Les faits de ce matin à Echirolles pourraient être dus à un différend de voisinage", conclut-il.