Dans la nuit du 21 au 22 janvier, en Isère, des cambrioleurs ont pénétré dans le musée Hébert de La Tronche, près de Grenoble, et ont dérobé des bijoux de la princesse Mathilde Bonaparte. Une enquête est en cours.
"Nous nous tenons à la disposition de la justice et des enquêteurs et nous regrettons cette atteinte au patrimoine culturel" a fait savoir le Département de l’Isère à France 3 Alpes, ce dimanche 22 janvier 2023.
Les bijoux de la princesse Mathilde Bonaparte dérobés
En effet, dans la nuit, plusieurs cambrioleurs sont entrés par effraction dans l’un des onze musées du Conseil départemental de l'Isère. Selon le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, les voleurs sont entrés dans le musée Hébert, situé à La Tronche, en utilisant une échelle. Une fois à l’intérieur, ils ont cassé le volet de la pièce où se trouvaient les bijoux de la princesse Mathilde Bonaparte afin de les dérober.
Les faits ont été découverts au petit matin peu après 05H00 quand l'alarme du bâtiment s'est déclenchée. "Des personnels du musée sont arrivés sur place et ont mis en fuite deux individus", a déclaré une source proche du dossier à l'AFP.
Le montant du préjudice serait de 110 000 euros selon le parquet. Une enquête est en cours, confiée à la police judiciaire.
Des bijoux prêtés par la Fondation de France
Appartenant à la Fondation de France, ces bijoux étaient prêtés à l’établissement isérois depuis 2019. Sur sa page Facebook, le musée Hébert précise : "Très attaché à la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, Ernest Hébert avait réuni une partie de son mobilier et de nombreux objets en un salon du "souvenir napoléonien" présenté dans une pièce de sa maison de campagne à La Tronche".
Ce musée, ouvert en 1979 a "deux orientations" peut-on lire sur son site internet : favoriser une meilleure connaissance de l’art du XIXème siècle à travers les collections du peintre Ernest Hébert (1817-1908) et promouvoir la présentation d’artistes contemporains, jeunes ou confirmés. Les collections du musée Hébert sont constituées d'œuvres de jeunesse, du fonds d'atelier et des tableaux rachetés par Gabrielle Hébert, la femme de l'artiste, et sont enrichies de dépôts des musées nationaux, du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble.