Dès hier lundi 9 août, le pass sanitaire est entré en vigueur dans tous les lieux ciblés par l'extension, répertoriés dans le décret du gouvernement. Les hôpitaux sont concernés. Principale difficulté pour le groupement hospitalier mutualiste de Grenoble, les trois entrées à contrôler.
Le groupement hospitalier mutualiste de Grenoble s'était préparé depuis 10 jours. Et le dispositif mis en place semblait bien fonctionner dès ce lundi.
Principale difficulté, les trois entrées, à surveiller. Il a fallu recruter deux agents de sécurité, et transférer quatre membres du personnel d'autres services pour prendre en charge les contrôles : "Il faut au minimum une personne à chaque entrée, soit six personnes chaque jour, explique Magalie Wallner, directrice des services logistiques, "Nous avons dû recruter, et faire appel à du personnel venu en renfort depuis leurs services respectifs".
Ce lundi, les choses se sont plutôt bien passées. A l'entrée, Christine, une patiente, comprend. "Ca me semble logique, je l'ai mis sur mon téléphone mais bon, c'est vrai que chacun a son opinion... " commente-t-elle.
"Nous nous sommes préparés, il est évident que la vaccination a toute notre adhésion, notre compréhension et qu'un patient contaminé peut transmettre le virus très facilement dans une structure comme la nôtre" reconnaît le Docteur Nicolas Albin, directeur en cancérologie du Groupe Hospitalier de la clinique Mutualiste.
En revanche, certaines situations font exception comme les urgences, où il n'est pas question que l'accès aux soins soit remis en cause : "Il a bien été précisé par le ministère de la Santé qu'il ne fallait pas mettre en danger l'accès aux soins, donc en urgence, les soins sont la priorité, qu'il s'agisse d'arrivées aux urgences avec les pompiers, ou de consultations impérieuses, même programmées, en cas de problème grave " assure le directeur général adjoint de l'établissement David Voiron.