VIDEO. Municipales : "Cette victoire est celle de Grenoble face à celui qui a ruiné le passé", estime Eric Piolle

Après sa large victoire au second tour des élections municipales, Eric Piolle (EELV) a donné un discours public à Grenoble dimanche soir. Il n'a pas manqué de tacler l'un de ses principaux opposants, sans toutefois le nommer.

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Plus d'un millier de personnes massées sur la place Grenette pour célébrer la victoire d'Eric Piolle. La scène s'est jouée dimanche 28 juin, en plein centre-ville de Grenoble. Les résultats définitifs du second tour n'étaient pas encore tombés, mais les premières estimations ne laissaient plus de place au doute : le maire écologiste était crédité de plus de 50% des voix lorsqu'il a entamé son discours de victoire - il l'emportera finalement avec 53% des suffrages.

Un score "juste énorme" après une campagne à rallonge, sans grand suspense suite aux résultats du premier tour. "Aujourd'hui, c'est notre victoire à tous", a scandé Eric Piolle à l'aube de son deuxième mandat de maire. Celui qui fut à la tête de la plus grande ville écologiste de France a salué les municipalités qui ont emprunté le même chemin : Bordeaux, Lyon, Besançon... D'habitude pudique, l'élu a même lâché une larme à l'annonce de l'élection de son "ami" François Astorg à Annecy.

"Nous sommes fiers d'inspirer un peu partout (...) Ici nous sommes les faiseurs", a lancé l'édile, sans manquer de tacler l'un de ses opposants. Arrivé derrière Eric Piolle au second tour, Alain Carignon, maire de Grenoble de 1983 à 1995, a obtenu 23,44% des suffrages. "Grenoble n'est pas coupée du monde, on retrouve ici les mêmes clivages qu'ailleurs, les mêmes fronts anti-climat", a d'abord clamé le maire.
 


 

"Balkany des Alpes"


"Ici aussi, nous avons nos démagogues, nous avons notre apprenti-Trump, l'ami de Zemmour, notre Balkany des Alpes. Depuis le siècle dernier il salit Grenoble, depuis le siècle dernier il prend la droite républicaine en otage, il tente de faire plonger le débat public dans le caniveau. Et ce soir, après 45 ans de carrière politique, il vient d'en reprendre pour six ans au sein du Conseil municipal", a-t-il lâché sans jamais nommer personne. Et de conclure : "Cette victoire est celle de Grenoble face à celui qui a ruiné le passé".

Au micro de France 3 Alpes, Alain Carignon a relevé "une très forte abstention qui pose un problème à la démocratie et à la citoyenneté grenobloise". Seuls 35,19% des Grenoblois se sont rendus aux urnes ce dimanche. "Ca pose un problème de gouvernance. Le maire qui va être élu demain ne peut plus décider tout seul des grandes décisions compte tenu de cette abstention massive", a-t-il ajouté, appelant Eric Piolle à consulter davantage le Conseil municipal et recourir au référendum en cas de divergences.
 
L'écologiste s'est quant à lui félicité que "Grenoble en commun (ait) obtenu le meilleur score des grandes villes de gauche". Il promet de poursuivre son action "pour la justice sociale, pour la justice environnementale" et d'accompagner "ce désir de transition" qui semble désormais souffler au-delà de la capitale des Alpes.

 
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