VIDÉO. "On m'a dit que je finirai en fauteuil roulant" : atteinte d'une sclérose en plaques, elle raconte son parcours jusqu'au marathon

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Julie Robveille, Grenobloise atteinte d'une sclérose en plaques depuis l'âge de 24 ans, raconte son parcours pour surmonter la maladie et parvenir à boucler le marathon de Rome en 2022. Un témoignage fort qu'elle a retranscrit dans un livre. ©FTV

Julie Robveille, une Grenobloise atteinte d'une sclérose en plaques depuis l'âge de 24 ans, raconte son parcours pour surmonter la maladie et parvenir à boucler le marathon de Rome en 2022. Un témoignage fort qu'elle a retranscrit dans un livre.

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"À 24 ans, je terminais des études supérieures aux États-Unis. Tous les champs du possible m'étaient ouverts. Je me pensais invincible et immortelle. Quand j'ai appris ce diagnostic, ça m'a stoppée net, se souvient Julie Robveille, qui a su surmonter la maladie pour parvenir à boucler le marathon de Rome des années plus tard. À l'époque, j'ai cru que ma vie était terminée. J'ai eu du mal à me relever de ce diagnostic. J'ai été en dépression pendant plusieurs années."

Cette maladie diagnostiquée, c'est la sclérose en plaques, une "maladie neurologique incurable". "On m'a dit que je finirai probablement en fauteuil roulant. À 24 ans, je dois tirer un trait sur le sport. Tout ça, je l'avais ôté de mon esprit", raconte la Grenobloise, désormais âgée d'une quarantaine d'années.

"Quand on m'a annoncé ce diagnostic, on m'a proposé un traitement de fond avec beaucoup de chimie et des effets secondaires. C'était hyper violent pour mon corps." Elle décide alors de refuser ce traitement et se tourne vers des méthodes "plus naturelles".

Sous les conseils d'un médecin, elle décide d'adopter un régime alimentaire des plus stricts, afin de réduire l'inflammation du système nerveux. Depuis une quinzaine d'années, Julie Robveille ne mange plus de gluten, plus de produits laitiers et cuit tous ses légumes à basse température. "Ça a marché pour moi", constate-t-elle, malgré deux "crises d'hémiplégie" depuis l'annonce du diagnostic.

Le sport comme pilier

L'alimentation fait partie de ses "piliers". Tout comme le sport, qui lui a aussi permis de s'échapper de la maladie. En 2022, Julie Robveille est parvenue à boucler les 42,195 km de Rome, la ville éternelle : "Quand je me suis inscrite au marathon, j'ai repensé à tout ça, à ce diagnostic. J'ai repensé à tout ce que j'avais barré de ma vie, et je me suis dit que j'étais en train de le faire et d'atteindre cet objectif qui était impensable pour moi."

"Désormais, je fais physiquement tout ce que je veux faire", ajoute la mère de famille. De cet accomplissement est né un livre, Oser se dépasser, où elle raconte son parcours : "J'ai envie de porter un message. Oser se dépasser, c'est oser sortir du statu quo, de ce que la société nous dit et vraiment de suivre son propre chemin et son instinct. D'aller chercher ce qu'on veut au fond de soi."

La prochaine envie de Julie Robveille, c'est le Marathon pour Tous organisé lors des Jeux olympiques de Paris 2024. De quoi garder la flamme intacte.

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