L'incendie survenu dans un réacteur de la centrale nucléaire de Creys-Malville (Isère) n'a pas causé d'"élévation du niveau de radioactivité" dans son environnement, selon des relevés effectués par l'IRSN.
Les mesures effectuées après l'incendie survenu dans un réacteur à l'arrêt de la centrale nucléaire Superphénix de Creys-Malville (Isère) n'ont mis en évidence "aucune élévation du niveau de radioactivité dans l'environnement", selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Le feu s'est déclaré mardi 30 juin à l'intérieur d'un atelier de découpe de la partie supérieure de la cuve d'un réacteur arrêté en 1996. Ses structures internes sont actuellement en cours de démantèlement par EDF. L'incendie aurait été provoqué par la chute d'un projecteur de chantier "à proximité d'une gaine de ventilation et d'éléments en vinyle qui auraient alors chauffé", selon son gestionnaire.
Inspection de l'ASN
Des mesures instantanées avaient été réalisées par EDF, puis des prélèvements "in situ" et "aux alentours" de la centrale les jours suivants par l'IRSN. Les balises de mesure les plus proches, implantées en Isère, "n'ont montré aucune anomalie radiologique" pendant et après l'incendie, affirme l'institut dans un communiqué.
Des mesures complémentaires "de spectromètres gamma embarqués dans des véhicules", "des frottis surfaciques et des prélèvements de végétaux" ont également été effectués dans une dizaine de communes environnantes. Et "l’ensemble des mesures réalisées par l’IRSN n’a mis en évidence aucune élévation du niveau de radioactivité liée à cet événement dans l’environnement du site nucléaire", conclut-il.
L'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) a pour sa part procédé à une inspection jeudi 2 juillet "afin d'examiner les causes de l'incident et sa gestion par EDF".