Déjà trois personnes sont mortes et 25 autres ont été blessées sur les routes de l'Isère depuis le 1er 2020. C'est 32% de plus que l'année dernière à la même époque, alors que 2019 avait déjà été particulièrement meurtrière. La préfecture appelle à la vigilance.
"Ce bilan de début d'année doit interpeller chacun d'entre nous, pour une prise de conscience individuelle et collective. Aussi le préfet renouvelle son message de prudence à tous les usagers et les appelle à une vigilance constante sur la route (respect d'autrui, des limitations de vitesse, sobriété au volant, gestion de la fatigue, des conditions climatiques, etc...)", peut-on lire sur le site de préfecture iséroise.
Trois morts depuis le 1er janvier
Avec trois morts depuis le début de l'année 2020 et 25 blessées, le bilan des accidents de la route au mois de janvier est en effet inquiétant. Comparé à l'année dernière, il y a pour l'instant 32% de blessés supplémentaires. D'autant plus que le bilan 2019 s'était déjà révélé particulièrement préoccupant, avec une hausse de 35% de la mortalité par rapport à 2018.[#SécuritéRoutière] Le bilan hebdomadaire du 13 au 19 janvier 2020 de la Sécurité Routière et des contrôles renforcés @PoliceNat38 et @Gendarmerie_038 est en ligne : https://t.co/nygMIM58d0 pic.twitter.com/1OeWcoJIhj
— Préfet de l'Isère (@Prefet38) January 21, 2020
Au cours de contrôles réalisés par le groupement de gendarmerie de l'Isère du 13 au 19 janvier, 19 infractions pour conduite en état d’alcoolémie (ainsi que 12 pour stupéfiants), 1076 infractions à la circulation routière, dont 658 graves et génératrices d'accidents et 201 dépassements de la vitesse maximale autorisée, dont 8 sont supérieurs de 40 km/h à la limite autorisée ont été relevés.
62 permis retirés depuis entre le 13 et le 19 janvier en Isère
Du côté de la police nationale, qui a procédé à des contrôles à Grenoble à Voiron, Bourgoin-Jallieu et Vienne, 22 infractions ont été relevées. Au total, depuis le 1er janvier 2020, 62 permis ont été retirés dans le département de l'Isère.
Pour lutter contre ce fléau, la préfecture iséroise a d'ailleurs annoncé lundi 20 janvier le déploiement de nouveaux radars automatiques. Leur nombre et leurs emplacements ne sont pas communiqués. Ces nouveaux radars ont été installés pour pallier la dégradation d'anciens qui ont été dégradés.
Dans un communiqué, la préfecture a évoqué des "dégradations qui ont entraîné un sentiment d'impunité et un relâchement des comportements".