Originaire de Seyssins, en Isère, Clément Huber participe au processus de recrutement de l’Agence spatiale européenne. Son rêve, devenir le futur Thomas Pesquet.
Au départ ils étaient plus de 22 000 à postuler pour faire partie des futurs spationautes de l'agence spatiale européenne. Aujourd'hui il n'en reste que 1500. Parmi eux, un Seyssinois, Clément Huber.
Une épreuve de patience
Mais il refuse de s'enflammer pour l'instant. "L'important c'est d'aller jusqu'au bout. De faire partie des six titulaires à la fin" explique-t-il car la sélection, "c'est d'abord une épreuve de patience".
Elle s'étale sur un an et demi. Il y a d'abord une sélection sur dossier, puis des tests psychotechniques, des mises en situations et des entretiens individuels.
Ingénieur, spécialiste dans le domaine de la robotique Clément rêve d'espace pour l'aventure que ça représente mais aussi et surtout pour l'avancée de la science que la conquête spatiale permet : "Par exemple moi je travaille dans le milieu du diabète et typiquement, les pompes à insuline sont issues de pompes à carburant de sondes spatiales américaines" précise-t-il.
Le futur Thomas Pesquet ?
La formidable carrière de Thomas Pesquet est un modèle pour Clément Huber admiratif, "c'est quelqu'un qui est très complet, à la fois humble, accessible qui sait extrêmement bien communiquer et vulgariser la science".
Clément Huber a encore du chemin à faire. Il reste 4 étapes à franchir en 2022 pour arriver au bout de la sélection de l'agence spatiale européenne. Et si tout se passe bien, dans une dizaine d'années, Clément pourrait bien connaitre les joies d'un premier voyage spatial.