Isère : le village d'Entraigues bénéficie de l'héritage d'un ancien habitant, 68 ans après sa mort

Le docteur Eyraud avait inscrit son village natal d'Entraigues sur son testament. Sept décennies après sa mort, la commune a pu toucher une partie de l'héritage qui a permis de rénover l'école et le clocher.

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Il a donné son nom à une place, à un foyer où trône encore son portrait : dans le village isérois d’Entraigues, Emile Auguste Eyraud est partout. "C’était un vétérinaire très fortuné, qui est parti au Maroc et qui aurait fait don à la commune d’une partie de sa fortune", fait savoir Cécile, croisée devant l’école où est scolarisé son fils. "Je pensais que c’était un médecin généraliste, reconnaît la directrice Fabienne Bauchon. C’était un peu un mystère, c’était LE docteur Eyraud."

Ces derniers jours, son souvenir s’est rappelé à l’esprit des 210 âmes qui peuplent la commune. Né dans le village en 1888, le vétérinaire, donc, a quitté les Ecrins pour le Maroc où il est devenu journaliste. Il trouvera la mort à Casablanca en 1954, tué en pleine rue de plusieurs balles. Son testament partage sa fortune entre sa famille, ses terres natale et d’adoption. Mais toucher ce legs s’avère une tâche fastidieuse.

"Pas du luxe !"

"On a attendu longtemps, c’est vrai, reconnaît Martine Simonnet, maire d’Entraigues. Au Maroc, on sait que c’est très long, qu’il faut s’armer de patience." Il y a quelques jours, "le Père Noël est bien passé !", se félicite l’élue. 68 ans après la mort de son bienfaiteur, le village isérois a ainsi pu recevoir 460.000 euros, soit plus de moitié des recettes communales l’an passé.

Une partie de la somme a contribué à rénover le clocher et l’école du village. Le bâtiment, vétuste, souffrait notamment d’une mauvaise isolation. "C’était vraiment un besoin, ce n’était pas du luxe !", assène Martine Simonnet, qui relate qu’en plein hiver, la température atteignait 10°C dans les salles de classe, forçant des élèves à étudier en combinaison de ski. Un cadeau bien utile et qui ne devrait pas être le dernier, laisse entendre l’édile. "On a encore des recherches à approfondir… Mais j’en laisse aussi pour ceux qui viennent derrière moi !", rit-elle. 

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