Ce lundi 20 mars, cinq des onze candidats à la présidentielle s’affronteront dans le premier grand débat télévisé de la campagne. Parmi ceux qui ont été écartés, Nicolas Dupont-Aignan dont les partisans ne décolèrent pas.
Sur la page facebook et le compte twitter d’Alain Bonnet, une avalanche de commentaires rageurs.
Comme de nombreux militants, le porte-parole de Debout la France en Isère n’a toujours pas digéré le choix opéré par la première chaîne de TV française d’écarter certains candidats à la présidentielle du débat télévisé de ce soir.
Trois heures d’antenne sans Nicolas Dupont-Aignan. Un choix auquel le souverainiste a répondu en quittant le plateau du 20h samedi. La vidéo a été visionnée et partagée des millions de fois sur internet.
"TF1 a décidé d’inviter des gens mais sur quels critères ?" s’insurge Alain Bonnet.
On a fait autant de voix que Jean-Luc Mélenchon aux régionales
"Sur des résultats ? Mais on a fait autant de voix que Jean-Luc Mélenchon aux régionales" s’exclame le Secrétaire départemental adjoint du mouvement Debout la France.
Un millier d'adhérents en Isère
Autre critère invoqué par la chaîne pour le choix des invités : les sondages.Un argument qui fait également bondir ce soutien de Nicolas Dupont-Aignan.
"Si ils appliquent les sondages, alors pourquoi lors des primaires à droite et à gauche ont-ils invité Benoît Hamon qui était donné à 2% et François Fillon à 8%" s’interroge-t-il.
En Isère, Debout la France créé à la suite de la liste souverainiste conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers aux européennes de 1999 revendique près d'un millier de militants.
La fédération connaît un regain d'adhésions, elle est désormais la troisième de France.
"Les autres ne veulent pas nettoyer leur parti" conclue Alain Bonnet, "alors forcément nous avons des adhérents de tous horizons qui nous rejoignent".
Preuve de ce dynamisme, pour la première fois en Isère, Debout la France présentera aux élections législative un candidat dans toutes les circonscriptions.
Voir le reportage de Christian Deville, Vincent Habran et Laëtitia Di Bin